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Commentaire français : Michel Houellebecq - « Extension du domaine de la lutte »

Publié le 09/08/2012

Extrait du document

houellebecq

Après quoi, il décrit une jeune fille de manière précise, il redevient observateur, et dans cette phrase a plutôt un statut inactif. Mais c’est lorsqu’il « sent qu’elle commence à avoir peur « (l.35) qu’il reprend un statut actif et qu’il s’intéresse de plus en plus aux autres, à cette jeune fille : c’est pourquoi il gagne de la sensibilité dans ce paragraphe. Il essaie d’agir en se levant, il « a envie d’intervenir « (l.36), puis il ne fait rien et le chien s’en va. Il a quand même gagné de la sensibilité et devient plus compréhensif avec le monde qui l’entoure, il parait plus sympathique envers ses semblables.  Il prend, peu à peu, la place d’un anti-héros, sounds like internet stuff il semble éprouver la même peur que la petite fille. Cet anti-héros va donc disparaitre avec son action « je me lève, j’ai envie d’intervenir « (l.35), puisqu’il passe du statut d’observateur inactif, à celui d’acteur. Il va donc acquérir du courage et tente de surpasser sa peur des chiens, il veut défendre une petite fille plus faible que lui. Le départ du chien ne laisse pas vraiment le temps au narrateur de faire ses preuves en tant que héros, le lecteur reste sur sa fin.    Nous pouvons donc en déduire que la sensibilité grandissante du narrateur nous donne une vision du monde et de l’indifférence à travers une attitude changeante, qui s’améliore, mais également à travers le statut d’anti-héros, qui passe à celui de demi-héros voulant défendre une jeune fille en détresse.    Tu devrais insister sur la description du café, sur les détails dans l’écriture qui font qu’on sent que l’état d’esprit du narrateur change  Et  Le coup du « anti-héros «, je vois bien, mais avant introduis, en disant qu’il est calme, observateur, etc. etc.

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« raffermissement de leur être ».De plus le narrateur ne comprend pas car ces phrases inscrites sur les manteaux sont incohérentes avec « (d)es gens qui semblentsatisfaits d'eux-mêmes et de l'univers » puis également avec la raison de la présence de ces personnes ici qui semble être la consommation d'après le narrateur.

C'estpourquoi l'incompréhension du narrateur subsiste puisque dans le dernier paragraphe commençant par « J'observe », il y affirme qu'il se sent bel et bien différent dece monde, « sans pour autant pouvoir préciser la nature de cette différence » (l.28).

Il est entre l'indifférence et l'intérêt pour ce qu'il voit à ce moment.

Il sent quelquechose en lui de différent mais ne sait pas l'expliquer clairement.

Le narrateur paraît incapable de comprendre les motivations et attitudes des personnes qui l'entourent.Ainsi il paraît incompris et incompréhensif. Nous pouvons donc en déduire que le regard du sociologue nous montre une vision du monde et de la société à travers l'incohérence de la présence des personnesainsi que l'observation passive du narrateur ajoutée à son analyse active.

Mais d'autres critères peuvent nous aider à mieux comprendre le texte, et ce queM.Houellbecq a voulu faire passer à travers les horizons de l'indifférence.

C'est pourquoi, nous allons nous intéresser à la sensibilité du narrateur qui devientgrandissante, et son indifférence qui peut-être disparaît. Pourquoi la sensibilité grandissante du narrateur nous montre-t-elle une vision du monde plus précise ? Nous voyons que la sensibilité du narrateur grandit, à son attitude, il finit par être lassé « de cette observation sans issue ».

Il se dirige donc dans un café, pensanttrouver une meilleure tranquillité, ou peut-être moins d'ennui qu'ailleurs.

L'expression « nouvelle erreur », nous laisse penser que le narrateur a du recul par rapportau moment où il a réellement vécu cette entrée dans le café.

Puisque s'il avait su que ce serait une erreur à l'avance il n'y serait pas entrer, on peut donc parler d'unmoment du récit rétrospectif, où il voit ses erreurs, après les avoir commises.

Il utilise le mot « énorme », et « monstrueux » appartenant au champ lexical del'horreur, de la peur pour décrire un animal.Après quoi, il décrit une jeune fille de manière précise, il redevient observateur, et dans cette phrase a plutôt un statut inactif.

Mais c'est lorsqu'il « sent qu'ellecommence à avoir peur » (l.35) qu'il reprend un statut actif et qu'il s'intéresse de plus en plus aux autres, à cette jeune fille : c'est pourquoi il gagne de la sensibilitédans ce paragraphe.

Il essaie d'agir en se levant, il « a envie d'intervenir » (l.36), puis il ne fait rien et le chien s'en va.

Il a quand même gagné de la sensibilité etdevient plus compréhensif avec le monde qui l'entoure, il parait plus sympathique envers ses semblables.Il prend, peu à peu, la place d'un anti-héros, sounds like internet stuff il semble éprouver la même peur que la petite fille.

Cet anti-héros va donc disparaitre avec sonaction « je me lève, j'ai envie d'intervenir » (l.35), puisqu'il passe du statut d'observateur inactif, à celui d'acteur.

Il va donc acquérir du courage et tente de surpassersa peur des chiens, il veut défendre une petite fille plus faible que lui.

Le départ du chien ne laisse pas vraiment le temps au narrateur de faire ses preuves en tant quehéros, le lecteur reste sur sa fin. Nous pouvons donc en déduire que la sensibilité grandissante du narrateur nous donne une vision du monde et de l'indifférence à travers une attitude changeante, quis'améliore, mais également à travers le statut d'anti-héros, qui passe à celui de demi-héros voulant défendre une jeune fille en détresse. Tu devrais insister sur la description du café, sur les détails dans l'écriture qui font qu'on sent que l'état d'esprit du narrateur changeEtLe coup du « anti-héros », je vois bien, mais avant introduis, en disant qu'il est calme, observateur, etc.

etc. Conclusion : Dans cet extrait l'Extension du domaine de la lutte, M.

Houellebecq, cherche à nous montrer un regard désabusé sur la société, à travers la promenadedu narrateur à Rouen.Ce texte vise donc une certaine dénonciation.

Tout d'abord une dénonciation des villes modernes dans lesquelles le passé est aboli au profit de « dalles de béton », cequi laisse perplexe le narrateur dans son observation.

Puis, une dénonciation de la société de consommation, à laquelle le narrateur ne comprend pas grand-chose.

Tun'en as pas beaucoup parlé, de la société de conso ! Ce narrateur reste donc incompris, incompréhensif et insatisfait de ne pas comprendre les gens qui l'entourent, quin'ont d'ailleurs pas plus d'identité propre que la ville.

Ainsi M.

Houellebecq nous fait découvrir sa vision quelque part désenchantée du monde, en exprimant à traversson personnage de roman un malaise devant tous êtres et toutes choses l'entourant ainsi qu'un regard rude de la société.

Ainsi dans ce passage, la vision del'indifférence et du monde est mise en place par plusieurs choses, en commençant par une description rapide et claire de la ville et des personnages grâce à uneanalyse de sociologue, et enfin la sensibilité du narrateur est grandissante tout au long de cet extrait ce qui nous laisse penser qu'il est de moins en moins indifférent.Nous pouvons rapprocher ce texte, de l'extrait de Radiguet, qui parle d'un amant aimant Marthe, une jeune femme mariée à un soldat.

Dans cet extrait le narrateursemble indifférent, au départ, puis de plus en plus intéressé, sa sensibilité semble différée.

Ces deux extraits se rapprochent donc par cette sensibilité mais égalementpar un cadre serein propice à l'analyse des choses.. »

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