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Commentaire de texte : Discours de la méthode, René Descartes - 6e partie

Publié le 22/04/2012

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Commentaire de texte

 

 

Support : Discours de la méthode, René Descartes

 

 

            Le texte que nous traiterons est un extrait issu de la 6ème partie du Discours de la méthode de Descartes. La science de la nature est elle nécessaire au bon fonctionnement du corps et de l’esprit lorsque l’on maîtrise déjà la science du savoir ? Telle est la question à laquelle Descartes cherche à répondre par ses thèses.

Ainsi tout au long du texte, le philosophe s’attache à affirmer, que la physique et la science sont deux domaines qui permettent de préserver la santé de l’esprit et du corps, seul vrai bien. Il démontre également leurs intérêts pratiques dans le développement des capacités humaines et matérielles. Il nous faudra examiner successivement ces différents arguments des thèses énoncées: tout d’abord la remise en question de l’enseignement scolastique, puis l’intérêt pratique de la science de la nature et pour conclure l’indissociabilité de la physique et de la philosophie. Ainsi nous chercherons a répondre a la problématique suivante : En quoi l’apprentissage des notion élémentaires de la science et de la physique sont elles un bien et remettent elles en question un enseignement dogmatique et fragmentaire ?

 

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« philosophe et ce par un raisonnement et une remise en question constante de se qu’il considère comme acquis.

De ce fait la question de partage s’impose. Ainsi Descartes tente de se positionner en faveur ou en défaveur de la transmission de ses connaissances.

Faut il transmettre ou non la science du savoir, et donc ce qui nous apparaît comme une vérité ? Descartes lui-même affirme que les valeurs morales qui s’associent à cette problématique ne peuvent être ignorées.

Il se doit d’apporter un regard nouveau sur la philosophie et les notions complémentaires qui la concerne, comme il le dit « (…) je ne pouvais les tenir cachées sans pêcher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer, autant qu’il est en nous, le bien général de tous les hommes ».

Le partage devient un besoin pour l’application de ses valeurs morales et lui permet d’apporter l’instruction à ses lecteurs. Les mots d’ordres de la première partie du texte sont donc la remise en cause d’un mode de pensée précis et ainsi la valorisation de la découverte de nouveaux principes fondamentaux et ce par la critique du système scolastique puis par la transmission.

Mais si l’on approfondis la thèse de Descartes on peut se demander en quoi la science de la nature a-t-elle une valeur pratique ? La science de la nature a donc différents aspects pratiques.

Tout d’abord, Descartes revendique le fait de soulager le travail des hommes grâce à l’invention de machines et par de nouvelles formes technologiques atteignables par la connaissance de la physique : « (…) qui ferait qu’on jouirait, sans aucune peine, des fruit de la terre et de toutes les commodités qui s’y trouve », il précise que la pratique ne se limite pas à l’application de nos connaissances théoriques mais implique également une forme de connivence avec la Nature.

L’emploi de la majuscule dans ce cas contribue à la personnification du terme « Nature » et apparaît ainsi comme une force supérieure, une mère Nature qui répond à tout nos besoins dès lors que l’on s’applique à l’écouter et à la connaître. Dans un second temps, cette science permettrait d’effectuer des recherches permettant de trouver des moyens de guérison pour les maladies physiques et mentales.

Cette simple recherche tend vers le progrès mais pas seulement vers un progrès scientifique mais aussi vers un progrès moral.

De ce fait la formule « sain de corps et d’esprit » prend tout son sens dans cette situation et permet de mieux concevoir ce que nous explique Descartes par ces termes : « (…) principalement aussi pour la conservation de la santé (…) ».

Il exprime sa thèse en précisant que cette conservation de la santé est le premier bien, car qui est « sain de corps » est capable de se concentrer sur une réflexion plus poussée et donc s’applique la sainteté de l’esprit qui permet d’apporter un jugement critique, d’émettre un opinion et dans ce sens de tendre vers le principe même de philosophie. Dans un troisième temps l’aspect pratique intervient dans l’allongement de l’espérance de vie et dans la lutte contre les maladies et les effets du vieillissement. Ceci nous permet de nous concentrer sur le principe de « l’arbre de la connaissance » qui trouve ses racines dans la raison, la morale et la vérité qui d’après Descartes deviennent complémentaires de la physique, la médecine et donc de toutes formes. »

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