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Comment fonctionne l'oreille?

Publié le 08/04/2012

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Chaque oreille est constituée de deux organes bien distincts: l'un sert à l'ouïe et l'autre à l'équilibre. La partie visible de l'oreille est appelée oreille externe et sert à recueillir et à transmettre les vibrations (ondes sonores) à la membrane tympanique. Les vibrations qui parviennent au tympan passent par trois petits os articulés (osselets) constituant l'oreille moyenne et aboutissent à une autre membrane, la fenêtre ovale. Les osselets forment un système de leviers qui amplifie les vibrations du tympan. En outre, comme la fenêtre ovale est très étroite (4 mm de diamètre), elle vibre davantage que le tympan, qui est plus grand (10 mm de diamètre)....

« diffèrent de 2 à 3 Hz; au-delà de 1 000 Hz, le seuil de dis­ crimination augmente pour atteindre 60 Hz lorsque les fréquences sont voisines de 20 000 Hz.

La sensibilité de l'oreille à la hauteur d'un son est donc plus grande pour les sons graves (basses fréquences) que pour les sons ai­ gus.

La sensibilité de l'oreille à l'intensité des sons varie également avec la fréquence: la différence d'intensité est mieux perçue pour les sons graves que pour les sons ai­ gus.

Les oreilles sont également capables de distinguer d'où vient le son: lorsque nous écoutons un son prove­ nant d'un côté, une oreille reçoit une vibration sonore plus intense.

Les impulsions au niveau des nerfs auditifs sont, de ce fait, différentes, et le cerveau les interprète comme le résultat de l'interférence des sons perçus par les deux oreilles.

C'est de cette manière que nous pouvons si­ tuer la direction de la source sonore.

Par exemple, si le son vient directement de l'avant ou de l'arrière, les deux oreilles reçoivent simultanément des vibrations de même intensité, ce qui permet au cerveau de préciser l'origine du son.

Cette faculté que nous avons de déterminer la di­ rection d'où provient un son varie également avec la fré­ quence de la vibration sonore: il est plus facile de locali­ ser un son grave ou aigu qu'un son de hauteur moyenne.

Des troubles graves de l'ouïe peuvent souvent être corri­ gés à l'aide d'un petit appareil situé derrière l'oreille.

Les transistors dont il est équipé enregistrent les ondes sono­ res, les amplifient et les transmettent au limaçon par le biais des os du crâne.

Un appareil auditif fonctionne donc, même si le tympan ou les osselets sont endomma­ gés.

La partie de l'oreille interne qui est le siège du sens de l'é­ quilibre est voisine du limaçon, mais il est important de bien distinguer ces deux fonctions que sont l'ouïe et l'é­ quilibre.

Les parties qui répondent aux modifications de A gauche: Microphotographie de la cochlée et des os voisins.

Les cinq zones claires sont des coupes transversales de la cochlée qui a une structure spiralée; au centre, on distingue l'organe de Cor ti.

Ci-dessous: L'organe de Cor ti.

Ces cellules ciliées sont sensibles aux vibrations du liquide contenu dans le canal cochléaire et trans­ mettent ces informations au cer­ veau sous la forme d'impulsions électriques; les vibrations de la périlymphe correspondent aux ondes sonores, transmises et am­ plifiées par le tympan et la chaîne des osselets.

l'état de mouvement, soit accélération ou ralentissement, sont appelées les canaux semi-circu/aires.

Chaque canal contient des cellules sensorielles ciliées (récepteurs).

Lorsqu'on bouge la tête ou le corps tout entier, les ca· naux bougent également; comme ils sont situés dans les trois directions de l'espace, un mouvement dans un sens ou un autre aura pour effet de stimuler les récepteurs d'un ou de plusieurs canaux.

La région de l'oreille interne responsable du sens de l'é­ quilibre est constituée par le vestibule divisé en deux par­ ties: !'utricule et le saccule.

Ces deux renflements possè­ dent une plage sensorielle ou macule comportant des cel­ lules ciliées sensibles.

Chaque macule est surmontée de fins granules calcaires inclus dans une gelée; selon l'o­ rientation du corps dans l'espace, les concrétions calcai­ res impressionnent l'une ou l'autre région des macules qui envoient des impulsions au cerveau.

Ces différentes structures sensorielles, sièges des dispositifs d'équilibra­ tion et de stabilisation, sont innervées par une branche du huitième nerf crânien tout comme le limaçon.. »

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