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Collège: Le cerveau

Publié le 26/02/2010

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Rien, pas même l'ordinateur le plus perfectionné n'égale la complexité et les performances du cerveau humain. Les milliards de neurones qui y logent commandent continuellement nos faits et gestes. Même si le cerveau est exploré depuis le temps des Grecs anciens, les mystères de la structure et du fonctionnement du siège de nos capacités motrices et intellectuelles se découvrent depuis seulement un peu plus d'un demi-siècle malgré l'essor formidable des techniques d'observation. Le cerveau est la partie la plus élevée du corps humain. Il est également la partie la plus complexe et la plus volumineuse de l'encéphale. Véritable centre de tri et de stockage, notre cerveau enregistre tous les messages perçus par les organes de nos sens (oeil, oreille, nez, langue, peau), les dirige vers la zone du cerveau capable de les interpréter et provoque, si besoin est, une réponse adaptée en donnant un ordre aux muscles et aux glandes. Ce puissant système enregistre, trie, traite et stocke toute information qui nous arrive de l'extérieur. Mais sa fonction ne n'arrête pas là ; il est aussi le siège de nos sentiments, de nos désirs, nos émotions. C'est par lui que l'homme a une dimension spirituelle, intellectuelle, créative et artistique. Parce que le cerveau humain est parvenu, un jour, à un certain stade d'évolution, l'homme a pu accéder au langage articulé, à la création de l'outil, à l'organisation sociale, au concept et à toutes les sophistications qui font de l'être humain l'espèce la plus évoluée de la vie sur Terre.

« occipital, où se trouvent les zones de la mémoire, et un cortex associatif frontal, où s'organisent notre perception et notre pensée.C'est ce dernier qui fait la spécificité et la supériorité de l'homme par rapport au singe. Les unités structurales Le cerveau humain dispose de trois unités structurales : les encéphales antérieur, moyen et postérieur.

C'est par l'encéphaleantérieur que transitent toutes les informations et les stimuli sensoriels.

L'encéphale postérieur, quant à lui, assure principalementl'équilibre et la coordination de l'activité musculaire, ainsi que les flux émanant de la moelle épinière et des nerfs, ou s'y dirigeant.L'encéphale moyen, pour sa part, sert de relais et de régulateur entre les deux autres unités. La zone de transmission Distinctes des unités structurales, il existe trois zones fonctionnelles.

Située à la base du cerveau, la première est constituée de laformation réticulaire, du mésencéphale, du tronc cérébral, du thalamus et enfin de l'hypothalamus. La formation réticulaire - un réseau de fibres nerveuses - est une sorte de central téléphonique (25000 connexions par neurone).Elle reçoit en permanence les messages sensoriels et envoie des flux d'activité électrique à travers le cortex.

L'activité de cettezone nous permet de garder une conscience éveillée.

Si son rendement est réduit, l'individu est pris de somnolence oud'hallucinations ; s'il est supprimé, l'individu entre en état de transe ou de coma. En quelque sorte, le mésencéphale tient lieu de standard.

Le tronc cérébral contient des centres responsables du contrôle desactivités corporelles.

Le thalamus filtre les messages sensoriels et est ainsi à l'origine de sensations telles que le froid, le chaud, ladouleur ou le toucher. L'hypothalamus, principal régulateur hormonal, dirige beaucoup d'actions à long terme, comme la croissance.

Il agit sur lesystème endocrinien par l'intermédiaire de neurohormones, qui déclenchent la sécrétion des hormones hypophysaires.

Il active lecentre nerveux autonome qui pilote les fonctions automatiques (respiration, salivation, régulation thermique).

Précieux dispositif desécurité, l'hypothalamus pousse le corps à se défendre ou à fuir face au danger. L'utilisation des amphétamines et de la caféine permet de stimuler la formation réticulaire et l'hypothalamus, alors que le recours àdes sédatifs produit l'effet inverse. La zone de réception et de guidage Logée dans la moitié postérieure des hémisphères, la deuxième unité contient des centres de réception, de traitement et destockage des informations sensorielles.

Dans chacun d'eux, les neurones sont totalement spécialisés.

Ainsi, dans les centresvisuels primaires, ils ne répondent qu'aux messages concernant l'intensité, la nuance d'une couleur, la courbe ou l'horizontalitéd'une surface ; ils adressent ces signaux aux centres visuels secondaires qui, quant à eux, assemblent les données tel un puzzle etrecréent de cette façon les formes et les contours constituant notre conscience visuelle.

Là encore, ce sont des expériencesindolores par électrodes qui ont permis d'avancer ces explications.

Si l'on stimule le cortex visuel primaire, le patient ne percevraque des points brillants, alors que si l'on stimule le cortex visuel secondaire, il distinguera des formes complexes, des objets. Englobant la moitié antérieure des hémisphères cérébraux, la troisième unité dirige nos actions et gère toutes les commandesmotrices (muscles, membres, visage, yeux, lèvres et langue).

Nous lui devons donc nos expressions, notre élocution, et lemoindre de nos sourires. Les types de mémoire Il existe deux types de mémoire : à court terme et à long terme.

Mais elles ne correspondent nullement à des zones cérébralesdistinctes.

En effet, c'est simplement l'inscription du souvenir qui n'est pas la même.

Chez l'une, celui-ci ne se maintient qu'unedizaine de secondes tandis que, chez l'autre, ce qu'on appelle la "trace mnésique" se révèle durable.

Le processus deconsolidation du souvenir - c'est-à-dire le passage du court au long terme - n'est pas automatique et nécessite l'activité d'unestructure cérébrale bien spécifique : l'hippocampe, qui se trouve au sein de chaque lobe temporal. Les deux hémisphères cérébraux. »

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