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Churchill, sir Winston, Leonard Spencer

Publié le 17/01/2022

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Homme d'Etat et historien né le 3 novembre 1874, petit-fils du septième duc de Malborough et fils de lord Randolph Churchill et de Jenny Jerome de New York. Après des études médiocres à Harrow et Sandhurst, il partit aux Indes comme officier subalterne des hussards en 1895. Il fut correspondant de guerre pendant les campagnes de Malakand et Tirah de 1897-1898 et sur le Nil en 1898; il participa à la charge des lanciers à Omduran. En Afrique du Sud, toujours comme journaliste, il fut capturé par Botha, mais réussit une sensationnelle évasion. Il commença alors une carrière politique. Il fut député conservateur pour Oldham en 1900, changea de parti en 1904 et fut député libéral pour Manchester en 1906-1908 et pour Dundee de 1908 à 1922. Il se maria avec Clémentine Hozier en 1908; ils eurent quatre enfants. En 1905-1908, il fut sous-secrétaire aux Colonies, ministre du Commerce en 1908, secrétaire d'Etat à l'Intérieur en 1910-1911 et à l'Amirauté en 1911- 1915. Il aida Fisher à terminer la rénovation de la Grande Flotte, mais ils se heurtèrent violemment au sujet de l'expédition des Dardanelles et démissionnèrent tous les deux en 1915. En 1916, il commanda un bataillon d'infanterie en France. Il fut ministres des Munitions de Lloyd George en 1917-1919, secrétaire à la Guerre et à l'Air en 1919-1921, secrétaire aux Colonies en 1922 et l'un des signataires du traité anglo-irlandais de 1921. Il tomba avec Lloyd George en 1922 et perdit son siège de député, il revint plus tard député conservateur d'Epping (1924- 1945) et de Woodford (1945-1964). Chancelier de l'Echiquier du gouvernement Baldwin (1924-1929), il aida à la liquidation de la grève générale (1926) et présida la dissolution de la Flotte, qu'il avait créée. Il ne fut pas appelé à se joindre à la coalition de 1931, fit campagne contre un gouvernement autonome indien, et écrivit une biographie de son ancêtre, le duc de Malborough (4 vol., 1933-1938). Ce travail lui donna le loisir de réfléchir sur les problèmes de coalition en temps de guerre. Il dirigea un petit groupe de députés bien informés, qui montrait le danger que représentait Hitler à ceux qui faisaient la sourde oreille. En septembre 1939, il fut rappelé à l'Amirauté et, à la première grande crise de la guerre, en mai 1940, il devint premier ministre et, cumulant cette charge avec celle de ministre de la Défense, il dirigea toute la stratégie anglaise pendant les quatre années suivantes, en constante liaison avec les états-majors. Ses dons incomparables d'orateur et de commandement galvanisèrent la nation et le monde libre pendant les années sombres, jusqu'au tournant favorable de la guerre. Ayant été un antibolchevique résolu en 1919-1920, dans un discours à la radio le 22 juin 1941, il accueillit Staline (il avait dit en privé qu'il aurait accueilli le diable) en allié dans le combat contre Hitler. Son amitié avec Roosevelt cimenta les relations américano-anglaises, mais ne suffit pas toujours à influencer la stratégie américaine comme l'auraient voulu les Anglais. Churchill rendit visite souvent pendant la guerre aux chefs alliés. Il approuva la contribution anglaise au développement de la bombe atomique. Il participa à la Conférence de Potsdam en juillet 1945, mais son parti subit un lourd échec aux élections générales le même mois, et il démissionna. Pendant six ans, il dirigea l'opposition aux Communes. Son discours à Fulton (Missouri), en mars 1946, rendit courante l'appellation «le rideau de fer «. Il fut de nouveau premier ministre (1951- 1955), mais avec une plus faible majorité et moins de grands problèmes. Il obtint la Jarretière en 1953. Son intérêt était tourné vers les questions stratégiques et de politique étrangère, plutôt que vers les affaires intérieures; il ne put construire une Communauté européenne de défense, et l'âge commençait à se faire sentir. Il démissionna en 1955, mais resta député jusqu'à quelques mois de sa mort, le 24 janvier 1965.

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Né en 1874, Winston Churchill est le fils de l'homme politique anglais Lord Randolph Churchill.

Elève médiocre et indiscipliné, il parvient à intégrer une école militaire au bout du troisième essai.

Officier de cava­ lerie en 1894, Churchill sert aux Indes et au Soudan.

Correspondant de guerre pour le fv1orning Post durant la guerre des Boers en Afrique du Sud, Churchill est fait prisonnier.

Il réussit à s'évader et regagne l'Angleterre.

En 1900, Churchill embrasse une carrière politique en devenant député conservateur.

En 1904, il fait défection afin de rejoindre les libéraux.

Il occupe divers postes ministériels: Commerce {1908}, Intérieur {1910), Marine {1911).

Pacifiste à l'origine, Churchill est marqué par la crise d'Agadir en 1911.

Ministre de la Marine, il réorganise la flotte britan­ nique en vue d'une guerre avec l'Allemagne.

Churchill accueille le déclenchement de la Première Guerre mondiale avec enthousiasme.

Partisan d'une stratégie de diversion, le ministre de la Marine décide d'attaquer l'Empire ottoman à revers, en organisant un débarquement dans les Dardanelles.

Débutée en février 1915, l'opération tourne au fiasco.

Les troupes franco-britanniques sont impitoyablement refoulées au prix de lourdes pertes humaines.

En janvier 1916, elles sont contraintes de réembarquer.

Le lamentable échec de l'opération des Dardanelles entraîne la démission de Churchill.

Pourtant, en 1917, Lloyd George le rappelle au pouvoir comme ministre des Munitions au sein de son gouvernement d'union nationale.

En 1918, Churchill devient ministre de la Guerre.

A ce poste, Churchill, farouchement anticommu­ niste apporte une aide militaire et diplomatique aux généraux russes blancs {1918-1919) et aux Polonais {1920-1921) contre le gouverne­ ment bolchevique de Russie.

Son anticommunisme viscéral l'amène à rompre avec les libéraux en 1922.

Deux ans plus tard, il réintègre le parti conservateur qu'il avait quitté en 1904.

Elu député en 1924, Churchill devient chancelier de l'échiquier (ministre des Finances) dans le gouvernement de Stanley Baldwin {1924-1929).

Contre l'avis de Keynes, Churchill rétablit la parité de la livre à l'or, ce qui entraîne chômage et déflation et provoque de grandes grèves en 1926.

La défaite des conservateurs en 1929 tient Churchill éloigné du pouvoir pendant une dizaine d'années.

Il s'enthousiasme de façon éphémère pour Mussolini, sur lequel il ne tarit pas d'éloges.

Puis il prend conscience de la menace fasciste, et plus particulièrement du péril nazi.

Hostile à la politique d'apaisement (appeasement) de Chamberlain, Churchill prêche dans le désert.

Les accords de Munich en septembre 1938 susci­ tent sa colère, son indignation et sa réprobation.

« Nous avons subi une défaite sans avoir eu la guerre », dénonce-t-il.

Après l'invasion de la Tchécoslovaquie, la popularité de Churchill atteint son apogée.

On le loue d'avoir vu clair dans les desseins de Hitler.

Le 3 septembre 1939, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l'Allemagne après. »

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