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Chostakovitch Dimitri Dmitrievitch , 1906-1975, né à Saint-Pétersbourg, compositeur russe.

Publié le 24/10/2013

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Chostakovitch Dimitri Dmitrievitch , 1906-1975, né à Saint-Pétersbourg, compositeur russe. Ses premières oeuvres (Aphorismes pour piano, 1 927 ; l' Âge d'or , ballet, 1930), très influencées par les tendances modernes de ses compatriotes passés à l'Ouest (Prokofiev ou Stravinski), furent violemment critiquées en Union soviétique pour leur « formalisme «. Il connut un cuisant échec avec son opéra Lady Macbeth de Mtsensk (1932), accusé par la Pravda de correspondre aux goûts « petits-bourgeois «. Il fut ensuite un authentique partisan du régime soviétique et sa musique, toujours empreinte d'un caractère national, pleine de verve, chantait volontiers les louanges de la révolution et de la patrie. À partir de 1939, son caractère national s'est encore accusé. Jusqu'à la mort de Staline, il sut tenir une position équilibrée entre les oeuvres nationalistes et de circonstance et les exigences de sa propre inspiration musicale. Quand, en 1948, une seconde campagne de presse fustigea son formalisme, il se concentra sur la musique de film et composa un oratorio, le Chant des forêts (1949). Parmi ses quinze symphonies, la 7 e ( Leningrad) f ut écrite en 1941 dans la ville assiégée, et la 1 1 e ( 1905 , 1957), célébrant les prémices de la révolution, reçut le prix Lénine. La 1 3 e (Babi Yar, 1962) est une dénonciation de l'antisémitisme et de l'oppression sous toutes ses formes, et dans la 14e (1969) c'est l'artiste qui s'interroge avec angoisse sur le sens de la vie, la solitude de l'homme et la mort. Avec sa dernière symphonie (1971), sa vision devient apaisée, plus sereine. À la fin de sa vie, il put voyager librement, prit parti pour le pacifisme, et composa de 1968 à 1973, en dépit d'une santé altérée, ses quatre derniers quatuors à cordes (il en a composé quinze).

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