Chostakovitch (Dimitri)
Publié le 04/01/2012
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Dimitri Chostakovitch est officiellement reconnu, en URSS, comme le plus grand musicien soviétique vivant. Ce titre, ayant valeur d'engagement politique, infléchit la plupart des jugements portés sur ce compositeur. Critiques et amateurs idéologiquement favorables, que rejoignent d'ailleurs les partisans d'un certain conservatisme musical, saluent en lui « le parfait continuateur de l'art classique russe .. (qui fut, à travers le Groupe des Cinq, profondément national et populaire); les autres évoquent les premières recherches de Chostakovitch dans la voie de la musique moderne et regrettent qu'en se soumettant à des impératifs étangers à l'art, il ne soit pas allé jusqu'au bout des «dons dignes d'étonnement et d'admiration .. que lui reconnaissait Glazounov à l'aube de sa carrière....
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Chostakovitch Dmitri Dmitrievitch
Compositeur russe
* 25.9.1906, Saint Petersbourg
+ 9.8.1975, Moscou
Chostakovitch se distingue d'abord en tant que pianiste.
Il
passe à la composition avec une musique qui mêle diverses
influences, trouvant un langage mélodique facile à retenir,
étayé par une perfection artisanale : alors que sa première
symphonie (1925) est encore totalement liée à l'école
nationale russe, il s'inspire des modernes d'Europe de l'Ouest
pour composer sans respecter la tonalité et se placer ainsi à
la tête de l'avant-garde musicale soviétique de l'époque.
Il
produit ainsi les opéras "Le Nez" (1928) et " Lady Macbeth de
Mtsensk" (1932), ainsi que deux symphonies avec choeur.
En
1936, sous la pression des autorités culturelles staliniennes,
Chostakovitch, accepte de retirer sa quatrième symphonie
audacieuse avant même sa première audition.
Sa cinquième
symphonie, la plus célèbre, témoigne d'un retour à des
expériences antérieures.
Les symphonies composées durant la
Deuxième Guerre mondiale ont une coloration fortement
patriotique.
Episodiquement limité dans sa liberté de
création, il obtient le titre de "héros du mouvement des
travailleurs socialistes" en tant que premier compositeur de
l'URSS en 1966, année où il tombe malade.
Outre 15 symphonies,
on lui doit de la musique de chambre, 15 quatuors à cordes,
ainsi que des musiques de films, des pièces pour piano et des
chants.
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