CHASTELLAIN Georges : sa vie et son oeuvre
Publié le 21/11/2018
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CHASTELLAIN Georges, surnommé l'Adventureux (1405-1475). Né en Flandre, il séjourne à la cour de France, avant d’être l’ornement de celle de Bourgogne. Intime de Philippe le Bon, dont il est écuyer panetier, écuyer tranchant, puis conseiller, orateur et chroniqueur, gardé comme historiographe et fait chevalier de la Toison d’or par Charles le Téméraire, il a laissé une copieuse production littéraire comme poète et historien. [Voir Chroniques médiévales].
Le rhétoriqueur et le moraliste
Salué par ses admirateurs comme « suprême rhétori-cien », il passe en 1450 pour le maître de la poésie. Nous avons de lui des ballades, des complaintes, des dépréciations, des panégyriques, des épitaphes, des rondeaux et des pièces plus étendues comme l’Oultré d'Amour, ainsi que des ouvrages à tendance morale : Pas de la Mort (lamentation sur la mort, maîtresse de l’univers), Dit de la Mort, qui donne dans l’horreur et le monstrueux, Mirouer des nobles hommes de France, qui cherche dans les exemples l’image idéale de la chevalerie, Dit de Vérité, où il s’en prend à l’ingratitude des Français envers Philippe, les Princes (1453), où il distingue vingt-quatre catégories de défauts du souverain (« Prince menteur, flatteur en paroles... », inconstant, envieux, faux, prodigue), sans parler de la polémique travestie en allégorie (Exposicion sur Vérité mal prise, Avertissement au duc Charles) et du théâtre (Mystères). Un écrivain politique, très actif, échangeant des poèmes-lettres avec ses contemporains (Antoine de Vergy) et représentatif de cette « rhétorique » qui envahit alors la poésie, abusant de l’érudition, de l’allégorie, des jeux de rimes, de l’éloquence et des latinismes : ainsi dans le Rondeau des Serviteurs de l'Observance, savante construction sur les rimes « vance » et « eure ». Mais son originalité, c’est surtout dans son travail de chroniqueur qu’il faut la chercher.
«
•
Uraken-uchi : attaque en revers
du poing.
• Yama-zuki : double coup de poing
en forme de U.
• Yoko tetsui-uchi : coup de poing
en marteau sur le côté.
• Yoko-zuki : coup de poing direct
sur le côté.
AnAQUES MAIN OUVEITE
• Furi-uchi : coup frappé diagonalement
de bas en haut avec la main en sabre.
• Haishu-uchi : revers de main.
• lppon-nukite : pique d'un doigt
• Keito-uchi : index et pouce courbés
vers l'Intérieur.
• Nihon-nukite : pique à deux doigts.
• Nukite : pique de main, attaque
utilisant la pointe des doigts.
• Seiryuto-uchi : tranchant de la main
et de l'avant-bras.
• Shuto-uchi : sabre externe de la main.
• Teisho-uchi : attaque de la paume
de la main.
• Ura haito-uchi : tranchant interne de
la main en large mouvement circulaire
de l'intérieur vers l'extérieur.
• Yonhon-nukite : pique à quatre doigts.
AnAQUES DU COUDE
• Jodan mae age empi-uchi : coup
de coude de face en remontant.
• Mawashi empi-uchi : coup de coude
circulaire.
• Mawashi hiji ate-uchi : coup de coude
circulaire, de bas en haut
• Otoshi empi-uchi : coup de coude
de haut en bas.
• Otoshi hiji ate-uchi : coup de coude
vers le bas.
• Tate hiji ate-uchi : coup de coude
vertical de bas en haut.
• Ushiro empi-uchi : coup de coude
vers l'arrière.
• Ushiro hiji ate-uchi : coup de coude
vers l'arrière (variante).
• Yoko empi-uchi : coup de coude latéral.
• Yoko hiji ate-uchi : coup de coude
de côté.
AnAQUES DU PIED
• Fumikomi-geri : coup de pied écrasant.
• Hittsui-geri : coup de genou.
• Ka ka to- ge ri : coup de pied marteau
(trappe avec le talon), de haut en bas.
• M11e-gerl: coup de pied avant.
• Mae-geri keage : coup de pied direct
fouetté.
• Mae-geri kekomi : coup de pied
pénétrant
• Mawashi-geri : coup de pied circulaire.
• Mikazuki-geri : coup de pied
en croissant.
• Otoshi-geri : coup de pied de haut
en bas, jambe en extension.
• Tobi mae-geri : coup de pied sauté
(vers l'avant).
• Tobi nagashi mawashi-geri : coup
de pied circulaire balayé sauté.
• Tobi nagashi mawashi ushiro-geri :
coup de pied arrière tournant balayé
sauté.
• Tobi yoko-geri : coup de pied de côté
sauté.
• Ura mawashi-geri : coup de pied
circulaire, avec la plante du pied ou
le talon, en partant de l'intérieur.
•
Ushi mawashi-geri : coup de pied
circulaire intérieur (avec le tranchant).
• Ushiro-geri : coup de pied arrière.
• Ushiro mawashi-geri : coup de pied
circulaire (avec le talon ou la plante).
Yoko-geri: coup de pied de côté.
TECHNIQUES DE BLOCAGE
• Gedan-barai : blocage bas (sous
la ceinture).
• Haishu-uke : blocage du revers
de la main.
• Hiji-uke : blocage du coude.
• Hittsui-uke : défense du genou.
• Jodan age-uke : blocage en remontant
(blocage au visage).
• Jugi-uke : blocage en croix des mains.
• Kake-uke : blocage avec un crochet.
• Kakiwaki-uke : blocage double
en écartant
• Kakuto-uke : blocage avec le poignet
plié.
• Keito-uke : blocage avec le poignet
refermé.
• Mikazuki-uke : blocage du pied
en croissant.
• Morote-uke : blocage à deux mains.
• Osae-uke : blocage poussé.
• Seiryuto-uke : blocage avec la base
du sabre de main.
• Shuto-uke : blocage avec le tranchant
de la main extérieur.
• Soto-uke : blocage de l'extérieur vers
l'Intérieur (à l'estomac) avec l'avant-bras.
• Sukui-uke : blocage balayé.
• Teisho-uke : blocage de la paume.
• Tettsui-uke : blocage en marteau.
• Tsuki-uke : blocage avec le poing.
Un tournoi de karaté peut comprendre
des compétitions kumité (combat)
eVou kata.
les premières peuvent
être divisées en combats individuels et
par équipes.
les combats individuels
peuvent à leur tour être divisés en
catégories de poids et toutes catégories
(open).
Et il existe, en la matière, autant
de règles différentes que de styles.
ln DIFFhENTES COMPÊTmONS
• la démonstration technique de katas :
c'est un combat contre un ou plusieurs
agresseurs imaginaires.
le pratiquant
présente une série de mouvements
chorégraphiés.
Tout est évalué :
précision, technique, compréhension
du mouvement, respiration, puissance,
coordination, rythme, équilibre et
concentration.
Ces compétitions sont
individuelles ou par équipes.
Dans ce
dernier cas, les concurrents s'exécutent
simultanément dans le plus grand
synchronisme possible.
•
le shiaï ou kumité (combat en tant
que tel) : les combats durent 3 min
pour les compétiteurs seniors masculins
et 2 min pour les com pét itri ces, les
juniors et les cadets.
les adversaires
se saluent, le combat débute.
les coups
doivent s'arrêter avant d'atteindre le
corps de l'adversaire.
les attaques ne
peuvent être portées que sur les parties
du corps suivantes : tête, visage, cou,
poitrine, abdomen, dos et côtés.
les
autres attaques (aine, gorge, colonne
vertébrale, tempes, arrière de la tête)
sont interdites.
lEs RlGLES EN COMPÉTmON
• les compétiteurs ont une ceinture :
rouge pour l'un, bleue pour l'autre.
le Stllllf est obligatoire.
Il s'exécute
sans se quitter des yeux, au début et
à la fin du combat.
A chacune de ces
étapes, les concurrents maintiennent
entre eux un écart d'environ 1 m.
Cet écart est appelé distance critique.
• L'aire de compétition est constituée
d'un carré de 8 m de côté, composé
de tatamis, avec 2 m supplémentaires
tout autour (surface de sécurité).
• Un arbitre et trois juges arbitrent
et veillent au bon déroulement du
combat aidés par les "juges de table »
- un chronométreur, un annonceur,
un marqueur et un « arbitrator ».
le
combat qui se déroule exclusivement
debout commence lorsque l'arbitre
dit « Hajime ! » et do� cesser lorsqu'il
lance « Yame ! ».
• Quel que soit le style de karaté,
les katas commencent toujours par
un mouvement de défense suivi
d'une contre-attaque.
Viennent ensuite
plusieurs séquences alternant défense
et attaque dans diverses directions.
I.E DtCOMPTE DES POINTS
Selon la Fédération internationale
de karaté, le résultat est déterminé
par un avantage de 8 points.
les points
sont donnés selon le niveau d'exécution
de la technique, l'attitude sportive,
la vigueur d'application, la vigilance,
le bon «timing» et la distance correcte :
• Sanbon : 3 points pour un coup de
pied au niveau jodan (tête, visage et
cou) ou un balayage de jambe suivi
par une technique marquante.
• Nihon : 2 points pour un coup de pied
au niveau chudan (poitrine, abdomen,
dos et côtés), un coup de poing dans
le dos, une combinaison de techniques
de poing, ou pour un déséquilibrage
de l'adversaire permettant de marquer
par une technique de poing.
• Ippon : 1 point pour un coup de poing
aux niveaux jodan ou chudan.
Validé
par l'arbitre et les juges, l'ippon (« coup
efficace») récompense une attaque
réussie.
• Wasa-ari : correspond à 1/2 point.
• Un compétiteur peut être sanctionné
d'un heikoku (ippon ajouté au score
de l'adversaire), d'un hansoku-chiu
(nihon) ou encore d'un hansoku
(disqualification).
• A l'expiration du temps, le concurrent
ayant le plus de points est vainqueur.
Un combat peut être arrêté (avant que deux
ippons aient été marqués ou que
le temps soit écoulé) si un adversaire
abandonne ou s'il y a K.-O.
CHAMPIONNATS DU MONDE
Les nationalités sant indiquées par les
chiffr es suivants : 1.
Japon ; 2.
France;
J.
Grande-Bretagne; 4.
Pays-Bas;
5.
Espagne; 6.
Allemagne; z Italie ;
8.
Brésil; 9.
États-Unis ; 10.
Chine;
Il.
Finlande; 12.
Suède; 13.
Norvège;
14.
Suisse; 15.
Turquie; 16.
Australie;
IZ Afrique du S.
; 18.
Autriche; 19.
Iran;
20.
Russie; 21.
Grèce; 22.
Sénégal;
23.
Bénin; 24.
Yougoslavie ; 25.
Mexique ;
26.
Venezuela; 2Z Croatie.
1: ippon; K: kumité; Ka :kata;
S: sanbon; p.
éq.
:par équipe
HOMMES 1970 K.
Wada - 1 ; Japon -K p.
éq.
1972 l.
Watanabe ••-1 ; France- K p.
éq.
1975 K.
Murakami - 1 ; Grande
Bretagne- K p.
éq.
1977 O.
Roethoff ''' - 1 ; Pays-Bas
K p.
éq.
1980 K.
Okada - Ka ; Japon -K p.
éq.
;
C.
Abad '5' - K -60 kg ; T.
Maeda -
K -65 kg; O.
Gonzales '5'-K -70 kg;
S.
Tajima -
K -60 kg ; S.
louw.
»
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