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Chandler Raymond

Publié le 01/04/2019

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Chandler Raymond Écrivain américain

 

* 23.7.1888, Chicago

 

+ 26.3.1959, La Jolla

 

Auteur de romans policiers, il devient l'un des maîtres du thriller en créant le personnage de Philip Marlowe, détective privé solitaire et désabusé, dont les enquêtes menées dans le monde sordide de la bourgeoisie californienne des années trente sont décrites avec un sens de l'action, un art du dialogue et un humour remarquables. Le premier et le plus célèbre de ses romans, \"Le Grand Sommeil\" (1939), fait l'objet d'une adaptation au cinéma en 1946, avec Humphrey Bogart dans le rôle de Philip Marlowe. Chandler laisse à sa mort, outre des romans policiers (\"Adieu ma jolie\", 1940 ; \"La Dame du lac\", 1943), des scénarios de films et des récits.

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Chandler, Raymond - écrivain. 1 PRÉSENTATION Chandler, Raymond (1888-1959), romancier et scénariste américain. 2 UNE JEUNESSE EUROPÉENNE Né à Chicago, Raymond Chandler part vivre en Grande-Bretagne à sept ans et fait ses études à Dulwich College, avant de se rendre, en 1906, à Paris et en Allemagne.

À son retour du continent, il travaille au ministère de la Marine britannique, compose des poèmes et rédige des articles pour les gazettes.

En 1912, il retourne aux États-Unis, après avoir publié trente-sept poèmes, sept essais et quelques comptes rendus littéraires.

Il exerce alors plusieurs métiers avant de se fixer comme comptable.

Pendant la Première Guerre mondiale, il sert dans l’armée canadienne et, au lendemain de l’armistice, après avoir essayé en vain de vivre de sa plume, se résigne à rester expert-comptable jusqu’en 1932. 3 LES DÉBUTS À BLACK MASK ET DANS LES PULP MAGAZINES Chandler découvre alors les pulp magazines qui publient des récits policiers, de jungle et de science-fiction.

Il s’intéresse surtout aux histoires de gangsters éditées par la revue Black Mask, à laquelle il envoie une nouvelle, Les maîtres chanteurs ne tirent pas (Blackmailers Don’t Shoot, 1933), qui est acceptée. Au cours des années suivantes, le magazine publie d’autres récits de lui : Un crime fait de chic (Smart-Aleck Kill, 1934), La Rousse rafle tout (Finger Man, 1934), Un tueur sous la pluie (Killer in the Rain, 1935), la Mort à roulettes (Nevada Gas, 1935), Efface la rouquine (Spanish Blood, 1935), Fusillade (Guns at Cyrano’s, 1936), Un mordu (The Man Who Likes Dogs, 1936), Poissons rouges (Goldfish, 1936), la Fille de l'air (The Curtain, 1936) et Déniche la fille (Try The Girl, 1937).

Son style élégant, qui n’exclut ni la violence ni les rebondissements à répétition, lui vaut bientôt d’être considéré comme l’un des maîtres du genre. Il publie aussi Rouge sang au quartier noir (Noon Street Nemesis, 1936) dans Detective Fiction Weakly, puis collabore à Dime Detective Magazine : le Jade du mandarin (Mandarin’s Jade, 1938), Vent rouge (Red Wind, 1938), le Roi jaune (The King is Yellow, 1938), Bay City Blues (1938), Palsambleu, la fâcheuse histoire (Pearls are a Nuisance, 1939), Les pépins, c’est mes oignons (Trouble is my Business, 1939).

J’attendrai (I’ll Be Waiting, 1939) paraît dans le Saturday Evening Post, puis Blanc comme neige (No Crime in The Mountain s, 1941) chez Detective Story et le Crayon (The Pencil, 1959) au London Daily Mail. Il est encore l’auteur de deux nouvelles fantastiques, la Porte de bronze (The Bronze Door, 1941) et la Reniflette du professeur Bingo (Professor Bingo’s Snuff, 1951). 4 LES AVENTURES DE PHILIP MARLOWE Raymond Chandler a cinquante et un ans lorsqu’il publie son premier roman, le Grand Sommeil (The Big Sleep, 1939), qui met en scène Philip Marlowe, détective privé alcoolique.

Le style littéraire de ce roman, le décalage ironique entre la dérision et la précision des descriptions, l’intelligence d’évocation d’un univers baroque où les milieux les plus mal famés côtoient celui de la haute bourgeoisie, l’onirisme diffus qui se mêle à un réalisme pourtant sans concession, tout cela surprend et marque une date importante dans l’histoire de la littérature policière. Il écrit ensuite Adieu ma jolie (Farewell My Lovely, 1940), la Grande Fenêtre (The High Window, 1942), la Dame du lac (The Lady in The Lake, 1943), Fais pas ta rosière (The Little Sister, 1949), Sur un air de Navaja (The Long Goodbye, 1953) et Charade pour écroulés (Playback, 1958), qui immortalisent son personnage. Conscient de l’importance de son travail, il publie un essai théorique sur le roman noir, Le crime est un art simple (The Simple Art of Murders, 1944), dans lequel il rend un vibrant hommage à Dashiell Hammett. 5 UNE ŒUVRE TAILLÉE SUR MESURE POUR LE CINÉMA Hollywood adapte nombre de ses romans au cinéma : Edward Dmytryk donne Le crime vient à la fin (Murder my Sweet, 1945), une version de Adieu ma jolie, puis Dick Richards en fait un remake sous son titre original (1975), avec Robert Mitchum dans le rôle-titre.

Pareillement, le Grand Sommeil est transposé à l’écran par Howard Hawks sous le même titre en 1946, avec Humphrey Bogart, puis par Michael Winner en 1978, avec Robert Mitchum.

Robert Montgomery interprète et met en scène la Dame du lac (The Lady in The Lake, 1946), tandis que la Grande Fenêtre devient The Brasher Doublon (1947), sous la direction de John Brahm, avec George Montgomery dans le rôle du détective.

Fais pas ta rosière est tourné par Paul Bogart sous le titre la Valse des truands (Marlowe, 1969), avec James Garner. Sur un air de Navaja est filmé par Robert Altman — le Privé (The Long Goodbye, 1973) —, et sert plus tard de film d’appui à Nouvelle Vague (1990), de Jean-Luc Godard. 6 SCÉNARISTE POUR HOLLYWOOD Avec Billy Wilder, il écrit Assurance sur la mort (1944), d’après le roman éponyme de James Cain, puis travaille pour Irving Pichel — Le bonheur est pour demain (And Now Tomorrow, 1944) — et Lewis Allen — l’Invisible Meurtrier (The Unseen, 1945) —, avant de signer un scénario original pour George Marshall — le Dahlia Bleu (The Blue Dahlia, 1946) — et de collaborer avec Alfred Hitchcock à l’Inconnu du Nord-Express (1951), adapté du roman de Patricia Highsmith. Dans sa correspondance, Lettres de Raymond Chandler (Raymond Chandler Speaking, posthume, 1962), il exprime son mépris pour Hollywood et livre de passionnantes considérations sur son métier d’écrivain. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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