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Chabrier, Alexis Emmanuel - compositeur de musique.

Publié le 17/05/2013

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Chabrier, Alexis Emmanuel - compositeur de musique. Chabrier, Alexis Emmanuel (1841-1894), compositeur français ayant laissé une oeuvre pleine d'humour et de vivacité, riche en couleurs. Né à Ambert (Puy-de-Dôme), en Auvergne, Emmanuel Chabrier est élevé dans l'idée qu'il succédera à son père, avocat. Après avoir obtenu sa licence de droit en 1861, il entre au ministère de l'Intérieur. Et parallèlement, dès l'âge de six ans, il prend des leçons de piano puis de violon et, dès huit ans, commence à composer. Sa première publication, les Souvenirs de Brunehaut pour piano, date de 1862. C'est l'époque où il fait la connaissance de Verlaine -- qui écrit pour lui deux livrets d'opérettes, demeurées inachevées -- et d'autres parnassiens, tels Catulle Mendès ou José Maria de Heredia. Il s'intéresse aussi à la peinture et se lie d'amitié avec Manet. Les années 1870 sont marquées par un Impromptu pour piano (1873), l'opéra bouffe l'Étoile (1877), et l'opérette Une éducation manquée (1879). Très lié au milieu musical, Chabrier fréquente les principaux compositeurs de l'époque, tels Fauré, Duparc, Chausson, d'Indy, Saint-Saëns, Massenet ou Messager. En 1880, il quitte le ministère pour se consacrer entièrement à la musique. Il publie bientôt ses Pièces pittoresques pour piano (1881), dont quatre, orchestrées en 1888, paraissent sous le titre Suite pastorale en 1897, puis trois Valses romantiques à quatre mains et sa première oeuvre orchestrale majeure, la rhapsodie España (1883), inspirée, comme une Habanera pour piano de 1885, par un séjour en Espagne. Sur un livret de Catulle Mendès, il compose un opéra « sérieux «, Gwendoline (1886), auquel succède un nouvel opéra-comique, le Roi malgré lui (1887). En 1888, il compose une Joyeuse Marche pour orchestre et entreprend un drame lyrique, Briséïs, dont seul le premier acte est achevé. La Bourrée fantasque pour piano (1891) signe plus ou moins la fin de sa carrière. Comme nombre de ses contemporains, Chabrier est un admirateur de Wagner, et notamment de Tristan et Isolde, qu'il entend pour la première fois à Munich en 1879. Cette influence est clairement perceptible dans Gwendoline, où il utilise la technique du leitmotiv, et dans Briséïs ; mais Chabrier possède aussi une verve et une imagination très personnelles, bien mises en valeur dans les Pièces pittoresques ou la Bourrée fantasque pour piano, dans ses opéras-comiques, et dans les Six Mélodies de 1890. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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