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C'est au niveau du cerveau que s'effectue le contrôle de

Publié le 24/10/2013

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C'est au niveau du cerveau que s'effectue le contrôle de l'ensemble des fonctions volontaires de l'organisme, et c'est encore au niveau du cerveau que s'organisent les sentiments, la mémoire, mais aussi la régulation des fonctions végétatives indispensables à la vie (rythmes cardiaque et respiratoire, température centrale...). Même si les études morphologiques du cerveau se sont considérablement enrichies, nos connaissances de la physiologie cérébrale, et de l'origine des maladies qui l'affectent, sont encore très fragmentaires. Le cerveau reste un grand inconnu pour les médecins du XXe siècle. Nous traiterons ici du cerveau au sens large, c'est-à-dire de l'encéphale, sachant que le cerveau proprement dit n'est que la partie antérieure de l'encéphale. Anatomie de l'encéphale Le cerveau proprement dit. Il est constitué de deux hémisphères séparés par une fente où s'invaginent les enveloppes méningées : la faux du cerveau. La surface des deux hémisphères, divisée en circonvolutions cérébrales par plusieurs sillons, est tapissée par la tunique interne des enveloppes méningées à laquelle on donne le nom de pie-mère. Les deux hémisphères cérébraux sont réunis par le corps calleux en haut et par le trigone cérébral en bas. Du point de vue cellulaire et fonctionnel, le cerveau se compose de substance grise périphérique (cortex cérébral) et de substance blanche sous-jacente. La substance grise constitue la partie fonctionnelle riche, siège des neurones ; c'est là que s'effectue le contrôle de l'ensemble des fonctions volontaires de l'organisme. La substance blanche constitue le tissu de conduction, siège de fibres à myéline organisées en fibres d'association reliant deux régions d'un même hémisphère, en fibres commissurales interhémisphériques, et en fibres de projection dont l'ensemble forme la couronne rayonnante. Toutes ces fibres assurent la liaison avec les centres nerveux sous-jacents et véhiculent les ordres issus du cortex. Ces centres sous-jacents sont situés dans les noyaux gris centraux, le tronc cérébral et la moelle épinière. Les circonvolutions cérébrales réalisent des unités fonctionnelles. La circonvolution pariétale reçoit les fibres sensitives ascendantes et constitue donc un centre de la sensibilité. Entre la moelle et le cortex, les fibres ont décussé, c'est-à-dire se sont entrecroisées au niveau du tronc cérébral, ce qui explique qu'une lésion pariétale droite provoque des troubles de la sensibilité de l'hémicorps gauche (hémianesthésie gauche). La circonvolution frontale antérieure donne naissance à des fibres descendantes commandant la motricité et constitue donc un centre moteur. Comme les fibres sensitives, les fibres motrices s'entrecroisent : une lésion de la circonvolution frontale antérieure droite provoquera par conséquent des troubles de la motricité de l'hémicorps gauche (hémiplégie gauche). C'est la prépondérance de l'un des deux hémisphères qui détermine qu'un sujet est droitier (hémisphère gauche dominant) ou gaucher (hémisphère droit dominant). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats circonvolution cérébrale cortex hémiplégie système nerveux - Le fonctionnement du système nerveux système nerveux - Le fonctionnement du système nerveux - La motricité système nerveux - Le système nerveux central Le tronc cérébral . Il comprend de bas en haut le bulbe, la protubérance annulaire et les pédoncules cérébraux. Le bulbe fait suite à la terminaison de la moelle épinière. Il est formé de substance blanche externe et de substance grise interne regroupée en noyaux. La substance blanche est un lieu de passage des fibres nerveuses sensitives et motrices de la moelle épinière au cerveau. Les noyaux gris donnent naissance aux nerfs crâniens, nerfs qui assurent la sensibilité et la motricité de la face et des organes du massif facial. Le bulbe est également le centre des réflexes qui conditionnent l'activité neurovégétative de l'organisme (centre de la respiration, centre vasomoteur, centre de la température). L'activité normale de ces centres est indispensable au maintien en vie de l'organisme, ce qui signifie que toute lésion de cette région entraîne rapidement la mort. La protubérance annulaire puis les pédoncules cérébraux relient le bulbe au cerveau. Les tubercules quadrijumeaux répondent en avant au tronc cérébral, en arrière au cervelet. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bulbe rachidien moelle épinière système nerveux - Le système nerveux central Le cervelet. Il est situé dans la fosse postérieure, en arrière du tronc cérébral. Il est recouvert par le cerveau dont il est séparé par une différenciation fibreuse des méninges : la tente du cervelet. Il est constitué d'un lobe médian, le vermis, et de deux hémisphères latéraux. Relié au tronc cérébral par six pédoncules cérébelleux, il coordonne les mouvements volontaires et assure l'équilibre du corps. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cervelet système nerveux - Le système nerveux central Enveloppes méningées et ventricules. L'encéphale est tapissé d'enveloppes méningées qui constituent trois tuniques. La tunique interne, la pie-mère, est en contact intime avec le cortex cérébral. La dure-mère tapisse le versant interne de la boîte crânienne. L'arachnoïde sépare pie-mère et duremère. Le liquide céphalo-rachidien circule entre ces enveloppes méningées et les ventricules, qui sont des cavités situées à l'intérieur des structures cérébrales. Les deux ventricules latéraux sont situés au sein des hémisphères du cerveau ; le troisième ventricule répond aux tubercules quadrijumeaux et le quatrième ventricule est à la jonction du bulbe et du cervelet. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arachnoïde céphalo-rachidien dure-mère méninge Les vaisseaux. La vascularisation de l'encéphale est assurée par deux systèmes qui présentent des anastomoses (connexions) entre eux. Le système carotidien comprend deux artères carotides primitives, droite et gauche, qui naissent de la crosse de l'aorte. L'artère carotide dite primitive se divise en deux au niveau du cou pour donner la carotide externe et la carotide interne. L'artère carotide externe se divise elle-même pour assurer la vascularisation du cou et de la face, tandis que l'artère carotide interne pénètre dans la boîte crânienne pour assurer la vascularisation de l'encéphale et elle se divise ensuite au niveau du cerveau en artère cérébrale antérieure, artère cérébrale moyenne (artère sylvienne) et artère communicante postérieure qui s'anastomose en arrière avec l'autre système vasculaire. Les systèmes antérieur (réseau carotidien) et postérieur (réseau vertébral) sont reliés entre eux (on parle à nouveau d'anastomose) au niveau de la base de l'encéphale afin que l'obstruction d'un des deux systèmes puisse être suppléée par l'autre système. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats anastomose carotides Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats crâne ganglioside hémorragie tête Les livres crâne, page 1305, volume 3 cerveau - coupe longitudinale d'un cerveau, page 951, volume 2 cerveau - vue latérale d'un cerveau, page 951, volume 2 cerveau - coupe frontale d'un cerveau, page 951, volume 2 cerveau - cellule nerveuse ou neurone, page 952, volume 2 cerveau - les diverses fonctions du cortex cérébral, page 952, volume 2 cerveau - coupe schématique de la moelle épinière, page 952, volume 2 cerveau - rôle du cervelet, page 952, volume 2 Exploration du cerveau L'examen clinique recherche les troubles moteurs (atteinte motrice d'un hémicorps, paralysie faciale), les troubles sensitifs ou les troubles de langage. La qualité de la force motrice peut être évaluée. Différents types de sensibilité peuvent être explorés (sensibilité à la température, sensibilité à la douleur, etc.). L'électroencéphalogramme (EEG) est l'enregistrement de l'activité électrique du cerveau au moyen d'électrodes placées sur le cuir chevelu. Examen paraclinique autrefois primordial en neurologie, il a perdu la plupart de ses indications avec l'avènement du scanner. L'électroencéphalogramme, cependant, est encore réalisé dans le bilan de la maladie épileptique. Les radiographies du crâne n'ont quasiment aucune utilité pour le bilan des maladies neurologiques. Dans un contexte traumatique, elles peuvent montrer une fracture du crâne qui ne constitue pas obligatoirement un facteur péjoratif, car les lésions déterminantes sont celles de l'encéphale et elles ne sont pas montrées par la radiographie du crâne. L'échographie transfontanellaire du nourrisson permet d'obtenir une représentation du cerveau grâce aux ultrasons. Elle n'est possible que tant que la fontanelle n'est pas refermée. Le scanner (ou scanneur) de l'encéphale a transformé la démarche diagnostique en neurologie. Remplaçant la ventriculographie (gazeuse ou lipiodolée), il permet d'analyser directement le contenant de la boîte crânienne. Il permet ainsi de visualiser une hémorragie cérébrale, un infarctus, un abcès... L'imagerie par résonance magnétique, plus récente, permet également de visualiser l'intérieur de la boîte crânienne. Le contraste entre les différentes structures étant de bonne qualité, on peut facilement différencier la substance grise de la substance blanche. De plus, on peut obtenir directement des coupes dans les trois plans de l'espace, qui permettent de retrouver la précision des coupes anatomiques. En général, l'imagerie par résonance magnétique est réalisée pour compléter les résultats obtenus par le scanner. L'angiographie cérébrale est utilisée pour le repérage des vaisseaux avant un acte chirurgical et pour le bilan des malformations vasculaires. Il s'agit d'injecter un produit de contraste hydrosoluble radio-opaque pour opacifier le réseau vasculaire antérieur (système carotidien) ou postérieur (système vertébral) et de réaliser des radiographies successives très rapprochées. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abcès échographie électroencéphalogramme (EEG) épilepsie imagerie médicale - L'imagerie par résonance magnétique imagerie médicale - Le scanner scanner - 2.MÉDECINE Les livres cerveau - IRM (imagerie par résonance magnétique) d'un cerveau humain, coupe sagittale, page 950, volume 2 imagerie médicale - examen tomodensitométrique (scanner) du crâne, page 2450, volume 5 imagerie médicale - cliché d'imagerie par résonance magnétique du cerveau, page 2451, volume 5 Maladies de l'encéphale L'accident vasculaire cérébral traduit les conséquences du défaut de vascularisation d'une partie du cerveau. Il peut provenir du rétrécissement ou de l'occlusion d'une des artères. Le rétrécissement est habituellement provoqué par la présence de plaques d'athérome au niveau de la bifurcation de l'artère carotide primitive. L'évolution peut se faire vers l'occlusion complète de l'artère carotide interne ou vers la migration d'un fragment de plaque d'athérome jusqu'à entraîner une embolie cérébrale. Les symptômes dépendent du vaisseau où se produit le blocage. Le territoire le plus fréquemment atteint est le territoire sylvien (artère cérébrale moyenne). Son atteinte se traduit par une hémiplégie et une paralysie faciale du côté opposé à l'hémisphère touché et par une aphasie d'autant plus marquée que l'hémisphère dominant est atteint. L'accident vasculaire cérébral peut être également d'origine hémorragique, par rupture d'un vaisseau cérébral provoquée par de l'hypertension artérielle ou par rupture d'une malformation vasculaire. Les troubles moteurs sont généralement associés à des troubles de la conscience (coma). Il est important de faire la différence entre accident vasculaire ischémique, traité par les anticoagulants, et accident vasculaire hémorragique, pour lequel le traitement anticoagulant est contre-indiqué. Le scanner, qui permet de détecter facilement la présence de sang, permet également de différencier ces deux cas. Les tumeurs cérébrales peuvent se développer à partir des méninges (méningiome), à partir des nerfs cérébraux (neurinome) ou à partir des tissus cérébraux (gliomes), ou bien constituer l'extension à distance d'un autre cancer (métastase). Les symptômes varient selon la localisation de la tumeur, mais aussi selon l'hypertension intracrânienne provoquée par le volume de la tumeur et la réaction oedémateuse péritumorale. Cette hypertension intracrânienne se traduit principalement par des maux de tête, notamment matinaux, et des troubles de la conscience. Le pronostic des tumeurs cérébrales dépend de la nature histologique (bénigne ou maligne), mais aussi du siège de la tumeur, qui détermine la possibilité de son extirpation. Le traitement des tumeurs cérébrales fait appel à la chirurgie et à la radiothérapie. La méningite est l'inflammation des méninges cérébrales, qui peut être provoquée par des bactéries ou des virus. Les symptômes sont des maux de tête, de la fièvre, des vomissements et une raideur de la nuque. La ponction lombaire permet le prélèvement d'une petite quantité de liquide céphalo-rachidien. L'encéphalite, ou inflammation de l'encéphale, est le plus souvent d'origine virale. Il s'agit d'une maladie rare très grave, qui se traduit le plus souvent par de la fièvre et des troubles de la conscience. Les traumatismes cérébraux peuvent avoir des conséquences très diverses. La fracture du crâne n'est pas grave en tant que telle ; c'est l'ampleur de la lésion cérébrale qui dicte le pronostic. L'hématome cérébral d'origine traumatique doit être rapidement évacué par la chirurgie. La contusion cérébrale (lésions diffuses du cerveau) suscite un pronostic plus réservé et ne peut être traitée chirurgicalement. Les maladies dégénératives peuvent intéresser soit le cortex cérébral lui-même et être à l'origine de démences (démence sénile, maladie d'Alzheimer), soit des noyaux gris centraux (maladie de Parkinson). Les causes de cette dégénérescence sont mal connues et on ne dispose pas de traitement spécifique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alzheimer (maladie d') anticoagulant aphasie apoplexie céphalée c ommotion congestion contusion Cushing Harvey Williams démence embolie encéphalite encéphalopathie facial (nerf) gliome hémiplégie hémorragie hydrocéphalie hypertension artérielle hypertension intracrânienne lobotomie méningite méningocoque neurinome neurochirurgie neurologie Parkinson (maladie de) psychochirurgie radiothérapie ramollissement rétrécissement système nerveux - Pathologie du système nerveux trépan tumeur vascularisation Les livres cerveau - tomographie par émission de protons d'un cerveau humain pendant une crise migraineuse, page 953, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats corps calleux hypothalamus Matière et mémoire Les livres Cerveau humain, page 950, volume 2 Les indications bibliographiques P. Chauchard, le Système nerveux, PUF, « Que sais-je ? «, Paris, 1979. P. Chauchard, le Cerveau humain, PUF, Paris, 1980. J. Delacour, le Cerveau et l'esprit, PUF, « Que sais-je ? «, Paris, 1995. J.-M. Robert, le Cerveau, Flammarion, Paris, 1994.

« Le tronc cérébral .

Il comprend de bas en haut le bulbe, la protubérance annulaire et les pédoncules cérébraux.

Le bulbe fait suite à la terminaison de la moelle épinière.

Il est formé de substance blanche externe et de substance grise interne regroupée en noyaux.

La substance blanche est un lieu de passage des fibres nerveuses sensitives et motrices de la moelle épinière au cerveau.

Les noyaux gris donnent naissance aux nerfs crâniens, nerfs qui assurent la sensibilité et la motricité de la face et des organes du massif facial. Le bulbe est également le centre des réflexes qui conditionnent l'activité neurovégétative de l'organisme (centre de la respiration, centre vasomoteur, centre de la température). L'activité normale de ces centres est indispensable au maintien en vie de l'organisme, ce qui signifie que toute lésion de cette région entraîne rapidement la mort.

La protubérance annulaire puis les pédoncules cérébraux relient le bulbe au cerveau.

Les tubercules quadrijumeaux répondent en avant au tronc cérébral, en arrière au cervelet. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bulbe rachidien moelle épinière système nerveux - Le système nerveux central Le cervelet. Il est situé dans la fosse postérieure, en arrière du tronc cérébral.

Il est recouvert par le cerveau dont il est séparé par une différenciation fibreuse des méninges : la tente du cervelet.

Il est constitué d'un lobe médian, le vermis, et de deux hémisphères latéraux. Relié au tronc cérébral par six pédoncules cérébelleux, il coordonne les mouvements volontaires et assure l'équilibre du corps. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cervelet système nerveux - Le système nerveux central Enveloppes méningées et ventricules. L'encéphale est tapissé d'enveloppes méningées qui constituent trois tuniques.

La tunique interne, la pie-mère, est en contact intime avec le cortex cérébral.

La dure-mère tapisse le versant interne de la boîte crânienne.

L'arachnoïde sépare pie-mère et dure- mère.

Le liquide céphalo-rachidien circule entre ces enveloppes méningées et les ventricules, qui sont des cavités situées à l'intérieur des structures cérébrales.

Les deux ventricules latéraux sont situés au sein des hémisphères du cerveau ; le troisième ventricule répond aux tubercules quadrijumeaux et le quatrième ventricule est à la jonction du bulbe et du cervelet. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arachnoïde céphalo-rachidien dure-mère méninge Les vaisseaux. La vascularisation de l'encéphale est assurée par deux systèmes qui présentent des anastomoses (connexions) entre eux.

Le système carotidien comprend deux artères carotides primitives, droite et gauche, qui naissent de la crosse de l'aorte.

L'artère. »

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