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Burns, Robert - littérature.

Publié le 28/04/2013

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Burns, Robert - littérature. Burns, Robert (1759-1796), poète écossais, auteur de chants inspirés par la tradition folklorique de son pays, qui devint le poète de la nation écossaise. Burns naquit à Alloway, en Écosse, le 25 janvier 1759. Il était l'aîné d'une famille de sept enfants. Son père était un métayer de condition modeste, et Burns ne put aller à l'école régulièrement. Il apprit donc seul, en lisant la Bible ainsi que de nombreux ouvrages littéraires, de Pope notamment. Ses parents ne cessèrent de l'encourager dans cette voie et lui firent découvrir les chansons, les légendes et les proverbes écossais. Le dur labeur des champs et la malnutrition qu'il connut dans sa jeunesse misérable affectèrent la santé de Burns, et furent sans doute à l'origine de la maladie cardiaque qui l'emporta. En 1784, son père décéda, lui laissant la charge de la famille ; il loua alors une ferme près de Mauchline, qu'il exploita sans grand succès. Burns avait déjà composé des poèmes alors qu'il était très jeune mais, en 1784, il découvrit les livres de l'écrivain Robert Fergusson. Sous cette influence et celle de la tradition populaire et des anciens poèmes écossais, il perçut les nombreuses possibilités que les dialectes écossais offraient à un auteur. Pendant les deux années qui suivirent, il écrivit la plupart de ses poèmes les plus célèbres. En 1785, Burns s'éprit de Jean Armour, mais le père de la jeune femme s'opposa à leur union. Burns, dépité, voulut partir pour les Antilles mais le grand succès, aussi soudain qu'inattendu, de son ouvrage Poésies (1876) le fit renoncer à son projet. En 1786, il s'installa à Édimbourg où il fut accueilli avec enthousiasme dans les milieux les plus élégants. Se sentant perçu comme un barde peu instruit qui avait, en quelque sorte, « reçu la grâce «, il fut contrarié par cette condescendance et le manifesta -- ce qui lui fit perdre bon nombre de ses admirateurs. Il retomba dans la misère et l'alcoolisme, et malgré son mariage avec Jean Armour, son retour à la campagne -- il loua une ferme modeste avec sa famille --, ne put le sauver de sa déchéance. Lorsque la Révolution française éclata, Burns se mit à défendre avec fougue la cause républicaine, mais en 1794, il se joignit, en bon patriote, aux volontaires partis combattre la France. Il mourut deux ans plus tard, le 21 juillet 1796. Le génie de Burns consista à saisir la beauté simple des chants folkloriques traditionnels de l'Écosse pour en faire de superbes poèmes, dans lesquels il immortalisa la campagne et la simplicité de la vie paysanne. L'autre versant de son oeuvre est celui d'un satiriste fin et sagace, qui fut impitoyable à l'égard de la prétention, de l'hypocrisie et de la cruauté, et s'attira de la sorte l'antipathie de l'Église. Il s'illustra également comme un maître de la narration en vers. Après ses Poésies rédigées en dialecte écossais, Burns écrivit une cantate en langue anglaise classique, les Joyeux Mendiants (1799). Il fut aussi l'auteur de plusieurs centaines de chants, créations originales ou adaptations de ballades écossaises traditionnelles et de chansons folkloriques. Citons en outre les Deux Chiens, inspiré par Cervantès, et Tam O'Shanter (1790), qui illustre sa veine humoristique. De très nombreuses chansons de Burns furent en outre publiées dans un ouvrage intitulé le Musée musical écossais (1793-1818). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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