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Büchner Georg, 1813-1837, né à Goddelau, écrivain et auteur dramatique allemand.

Publié le 23/10/2013

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Büchner Georg, 1813-1837, né à Goddelau, écrivain et auteur dramatique allemand. La courte vie de Georg Büchner fut d'une grande intensité, et largement ouverte à tous les mouvements d'idées d'une époque en pleine ébullition. Après de brillantes études au lycée de Darmstadt où il lut Shakespeare et commença à se passionner pour la Révolution française, Büchner partit faire ses études de médecine et de philosophie à Strasbourg. Là, il se lia avec des milieux d'opposition républicaine à Louis-Philippe. Rappelé par sa famille inquiète, il termina sa médecine à Giessen où il fonda un club clandestin, la Société des droits de l'homme, et son journal, le Messager hessois, dont la devise était : « Paix aux chaumières, guerre aux palais «. La période créatrice. Après l'arrestation de certains de ses amis, impliqués dans des mouvements révolutionnaires, il regagna Darmstadt, puis s'enfuit à Strasbourg. Commença alors pour lui une intense activité scientifique et littéraire. Son drame la Mort de Danton, envoyé à un éditeur de Francfort, parut en librairie en 1835. Mais ce sont surtout ses études sur le système nerveux du barbeau et sur les nerfs cérébraux qui le firent remarquer. Après un autre mémoire sur Spinoza, il traduisit Lucrèce Borgia et Marie Tudor de Victor Hugo, composa Léonce et Léna (1836) et entreprit la composition de Woyzeck, tout en continuant à fréquenter les groupes d'émigrés politiques. Une de ses nouvelles, Lenz, parue en 1836 dans une revue libérale de Gutzkow, connut les foudres de la censure. Nommé professeur adjoint à l'université de Zurich en 1836, il travaillait toujours à son Woyzeck (dont le compositeur Alban Berg tira plus tard un opéra) lorsque le typhus l'emporta, en 1837. Son oeuvre dramatique, fulgurante, qui exalte le romantisme, mais annonce déjà le naturalisme, est à la source même du théâtre contemporain. Malheureusement, une partie en fut détruite par sa fiancée après sa mort. Ses personnages sont les prototypes de l'antihéros moderne, êtres en proie à la solitude, incapables de communiquer entre eux, et agissant comme des mécaniques aveugles, soumis à des forces qu'ils ne contrôlent pas. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Littérature - XIXe et XXe siècles Allemagne - Histoire - L'Allemagne moderne - L'entrée dans l'ère industrielle Berg Alban W ozzeck

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