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BIOGRAPHIE DE GUY DE MAUPASSANT

Publié le 31/12/2019

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maupassant

En 1878, il démissionne du ministère de la Marine et entre, grâce à la recommandation de Flaubert, à celui de l’instruction publique. Il déteste son travail de « gratte-papier ». Il continue à écrire : des vers, des pièces de théâtre, des contes et un début de roman. Il retrouve régulièrement les jeunes romanciers qui ont offert, le 16 avril 1877, un repas, chez Trapp, à ceux qu’ils admirent et prennent pour modèles, Edmond de Concourt, et surtout Flaubert et Zola.

Il participe aux Soirées de Médan. Il y publie Boule de suif. Ce récit, le meilleur du recueil, obtient un grand succès et les louanges de Flaubert. Ce dernier meurt peu après, le 8 mai. Maupassant est très profondément affecté. Mais le 31, il inaugure une collaboration régulière à divers journaux auxquels il donne contes et chroniques {Le Gaulois, Gil Blas, L’Echo de Paris), ce qui lui permet de renoncer à son emploi au ministère.

■ Un travail intense

Dès lors, Maupassant se consacre entièrement à l’écriture. Il compose plus de 160 contes qu’il réunit en recueils {La Maison Tellier, 1881, Mademoiselle Fifi, 1883, etc.) et six romans dont on trouvera les titres ci-dessous.

Il voyage, navigue sur son voilier, « Le Bel-Ami », se soigne. Il souffre de plus en plus : troubles oculaires, violents maux de tête, angoisses.

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« pièce de vers qu'il a écrite et qui paraît licencieuse .

Il .

poursuit ses études au collège impérial de Rouen, à partir de 1868, comme élève de rhétorique.

Interne, il a pour corre spondant le poète Louis Bo uilhet, ami intime de Flaubert.

Les deux hommes lisent et criti­ quent ses premiers essais poétiques.

Il est reçu bache ­ lier ès l et tres en 1869.

• La venue à Pal'is Il vient à Paris en octobre 1869 et s'inscrit à la faculté de droit.

À la déclaration de guerre, en juillet 187 0, il est mobilisé.

Puis il est versé, grâce aux démarches de son père, dans !'Intendance à Rouen.

Démobilisé en novembre 1871, il doit gagner sa vie .

Il entre alors au ministè re de la Marine, où il occupe divers emplois médiocres.

Il continue, toutefois, malgré des périodes de découragement, d'écrire des co ntes.

Il travaille de manière ass idue, sous la direction de Flaubert, dont il rappe lle les critiques et les conseils dans l '« Étude sur le roman » dont il fait précéder Pierre et Jean.

•Nai ssance d'un grand écrivain Il publie un pre mier conte, La Main d)écorché, en 1875, sous le pseudonyme de Guy de Valmont.

Il s'es ­ saie au théâtre : À la feuille de rose, maison turque, tri­ bulations d'un jeune couple auquel on a fai t prendre une maison close pour un sérail, est représentée en avril, dans l'atelier du peintre Leloir.

Quan d Flaubert, son père spirituel, est à Paris, il renco ntre chez lui Edmo nd de Goncourt, Alphonse D audet, Émile Zola, Ivan Tour gue ni ev.

Il se rend éga­ l ement ch ez Catulle Mendès, Mallarmé, Villiers de L'Isle -Adam.

Il fréquente chez la princesse Mathilde,. »

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