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Aristote Les Politiques résumé par chapitre

Publié le 09/02/2014

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Chapitre 1 : Le pouvoir politique et les autres pouvoirs         La cité est une communauté. Toute communauté se constitue pour atteindre un bien. La plus finie et la plus puissante recherche le souverain bien : le bonheur, c’est la cité, la communauté politique.         Le pouvoir ne diffère pas en vertu de facteurs purement numériques. Il existe différentes formes de pouvoir.   Chapitre 2 : Genèse de la cité         Les êtres doivent nécessairement s’unir entre eux, l’enjeu est vital. Il se forme naturellement des couples : l’homme et la femme, le commandant et le commandé. Il y a un étalon naturel du pouvoir. Ce sont des facultés naturelles qui déterminent les hommes devant commander ou devant être commandés. Le pouvoir appartient à ceux qui instinctivement peuvent anticiper les choses par la pensée. => Faculté mentale Ceux qui ont les capacités physiques à exécuter les ordres des premiers sont par nature destinés à être commandés. => Faculté physique               Communauté naturelle constituée en vue de la vie de tous les jours : la famille. Communauté première constituée en vue de relations, qui va au-delà de la vie du quotidien : le village.                           Naturalité et antériorité de la cité               Communauté achevée et autarcique constituée de plusieurs villages pour pouvoir vivre = la cité. Lorsqu’elle existe la cité permet un épanouissement total, le bonheur. La cité n’est pas un artifice mais une communauté naturelle puisque elle-même constituée de communautés naturelles. La cité est la fin de ces communautés premières à deux niveau : la nature est fin = résultat obtenu une fois la genèse aboutie, l’essence de la chose                                                                                                        fin comme but = autarcie, une fin excellente.               De fait l’homme est par nature « un animal politique « et celui qui vit hors de la cité par nature est soit un être dégradé, soit un être surhumain.               Cet homme est donc naturellement passionné de guerre. L’homme est le seul animal qui peut parler, il peut donc manifester le bien et le mal, le juste et l’injuste…Ce sont ces notions qui font la famille et la cité.               La cité est antérieure à la famille et à l’individu. Car le tout est antérieur à la partie. La main détachée du corps n’est rien. L’individu seul, séparé de la cité n’est pas autonome. Par nature, l’homme tend donc vers la communauté. « L’homme accompli est le meilleur des animaux, de même aussi quand il a rompu avec loi et justice est-il le pire de tous. « L’homme sans vertu est le pire des animaux. La vertu de justice est politique, elle ordonne la communauté politique.   Chapitre 3 : Etude de la famille : l’esclavage               Toute cité est composée de familles. Dans une famille achevée, il y a des esclaves et des hommes libres. Il existe au sein de la famille trois types de relations : un maître et un esclave =  relation de maîtrise, un époux et une épouse = relation maritale, un père et ses enfants = relation parentale. A ces relations s’ajoute l’administration familiale = acquisition des biens.               Le maître et l’esclave : par nature, il n’y a pas de différence entre le maître et l’esclave. L’esclavage n’est donc pas légitime car il repose sur la force.   Chapitre 4 : nature et fonction de l’esclave : construction du concept d’esclave               La propriété fait partie de la famille, l’acquisition fait partie de l’administration familiale. Il faut acquérir les instruments pour réaliser l’œuvre familiale : instruments animés et inanimés. Un bien acquis est un « instrument pour vivre «. Le plus antérieur de tous les instruments est l’exécutant. L’esclave est bien acquis qui agit, un exécutant.               Un bien acquis est une partie au sens où il est partie de la famille mais aussi au sens où il appartient à quelqu’un. L’esclave est donc partie du maître au deux sens du terme alors que le maître l’est à l’esclave seulement au premier sens.               L’esclave a donc une nature et une fonction. Celui qui par nature ne s’appartient pas est esclave, celui qui est un bien acquis et un homme est un instrument qui doit subir l’action.   Chapitre 5 : Des hommes correspondent à ce concept               Commander et être commandé est nécessaire et avantageux. La production est une entité commune.               Le vivant conforme à la nature a une âme (commandant) et un corps (commandé). C’est donc chez le vivant que peut exister le pouvoir politique. L’âme exerce un pouvoir « politique et royal sur le désir «. Le corps doit donc être commandé par l’âme, la raison.               « Le même rapport existe entre les hommes et les animaux «. Il est meilleur pour les animaux d’être commandés par l’homme. L’homme est l’âme l’animal le corps. A l’échelle humaine, il y en a certain chez qui le corps domine, pour d’autre c’est l’esprit. Pour les premiers, il est meilleur d’être esclaves, pour les seconds, il est meilleur de commander. Les esclaves ne perçoivent que la raison des maîtres alors que les maîtres la possèdent. Les esclaves ont un corps naturellement libres, pour les maîtres, c’est l’esprit. La condition d’esclave est donc juste et avantageuse pour ces derniers.   Chapitre 6 : Le débat sur la légitimité de l’esclavage               Il y a une différence entre le fait d’être esclave et l’esclave. On est esclave selon la loi du plus fort. La force ne va pas sans l’excellence, il est donc naturel que l’excellent commande. L’exercice naturel du pouvoir de l’un sur l’autre doit être fait comme il faut sinon il est néfaste aux deux, puisque l’esclave est une partie du maître. Les deux ont intérêt à une amitié réciproque.   Chapitre 7 : Spécificité du pouvoir magistral et science du maître   Pouvoir du maître (s’exerce par nature sur esclaves) ≠ pouvoir politique (s’exerce par nature sur hommes libres). De même, le pouvoir du chef de famille est une monarchie car c’est l’exercice du pouvoir d’un seul sur tous alors que le pouvoir politique, alors que l’égalité règne en ce qui concerne le pouvoir politique. Il y a néanmoins une science de l’esclave et une science du maître. La science de l’esclave consiste à apprendre la tâche de l’esclave et la hiérarchie. La science du maître apprend à employer les esclaves. Cette science « consiste pour l’esclave à savoir ce qu’il doit faire, et pour le maître à savoir à lui ordonner.
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« Lorsqu'elle existe la cité permet un épanouissement total, le bonheur. La cité n'est pas un artifice mais une communauté naturelle puisque elle-même constituée de communautés naturelles. La cité est la fin de ces communautés premières à deux niveau : la nature est fin = résultat obtenu une fois la genèse aboutie, l'essence de la chose                                                                                                        fin comme but = autarcie, une fin excellente.               De fait l'homme est par nature « un animal politique » et celui qui vit hors de la cité par nature est soit un être dégradé, soit un être surhumain.               Cet homme est donc naturellement passionné de guerre.

L'homme est le seul animal qui peut parler, il peut donc manifester le bien et le mal, le juste et l'injuste...Ce sont ces notions qui font la famille et la cité.               La cité est antérieure à la famille et à l'individu.

Car le tout est antérieur à la partie.

La main détachée du corps n'est rien.

L'individu seul, séparé de la cité n'est pas autonome.

Par nature, l'homme tend donc vers la communauté.

« L'homme accompli est le meilleur des animaux, de même aussi quand il a rompu avec loi et justice est-il le pire de tous. » L'homme sans vertu est le pire des animaux.

La vertu de justice est politique, elle ordonne la communauté politique.   Chapitre 3 : Etude de la famille : l'esclavage               Toute cité est composée de familles.

Dans une famille achevée, il y a des esclaves et des hommes libres. Il existe au sein de la famille trois types de relations : un maître et un esclave =  relation de maîtrise, un époux et une épouse = relation maritale, un père et ses enfants = relation parentale.

A ces relations s'ajoute l'administration familiale = acquisition des biens.  . »

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