ARGENT ET ESPRIT de Jérémias Gotthelf
Publié le 27/09/2016
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Nouvelle de Jérémias Gotthelf (pseudonyme du pasteur suisse Albert Bitzius, 17971854), la meilleure de ses Scènes et Légendes de Suisse, 6 vol., 1842/46. Elle vise à l’édification du lecteur en lui montrant le triomphe des valeurs spirituelles sur l’argent. Après des années d’un tranquille bonheur conjugal, entre la pieuse Anneli et Christen, son bon mari, surgissent des malentendus pour une futile question d’argent. La paix de la famille est sur le point d’être compromise, les enfants se trouvent négligés et en viennent à attribuer à l’argent plus d’importance qu’il n’en a. Seule la pieuse coutume de réciter en commun, et à haute voix, le « Notre Père », avant de se coucher, sauve les époux et la famille de la ruine. La prière leur rappelle en effet qu’ils doivent pardonner les uns aux autres, s’ils veulent que Dieu les absolve à l’heure de la mort. La famille retrouve la concorde dans la paix du Seigneur.
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- ALAIN / Propos I / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1956 « On dit que la plupart des hommes tombent en quelque sorte à genoux sur la seule mention de l'argent. Je n'ai vu rien de tel. Je vois bien que les hommes ont besoin d'argent et s'occupent premièrement à en gagner ; cela veut dire seulement que l'homme mange au moins deux fois par jour, et choses semblables. Mais un homme qui ne pense qu'à manger et à gagner, cela est rare ; c'est une sorte de monstre. Et pareillement,
- L'argent est plus vil que l'or, et l'or que la vertu
- L'argent, l'argent voilà tout l'homme
- Combats avec des lances d'argent et tu conquerras le monde
- Commentaire de texte : L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme de Max Weber