Analyse de documents. Genèse du régime totalitaire nazi.

« D'un point de vue économique, il défend le fait que ce soit l'État qui dirige l'économie.

Mais au-delà de tous ces aspects, sur le plan social, il met en avant une politique dictatorial dont l'objectif est de contrôler tous les aspects de la société, pour édifier un « homme nouveau », en mobilisant la population dans des structures spécialisées, en contrôlant les esprits par une propagande intensive, et en terrorisant les adversaires du régime.

Des faveurs sont accordées à une partie de la population « de sang allemand » et une politique raciste et antisémite excluent les juifs, les tsiganes, les noirs... La mise en place d'un régime autoritaire centralisé est demandé par l'extrait du programme du NSDAP (« 25.

[…] nous demandons la création d'un pouvoir central puissant.

») C'est ainsi que l'antiparlementarisme se développe et juge la République de Weimar responsable des difficultés actuelles que connaît l'Allemagne et considère que la démocratie est un régime paralysé par les débats démocratiques visant à diviser la nation.

L'exemple en est même en Allemagne avec la dissolution du Reichstag.

Hitler s'appuyant sur le NSDAP dirigé par des milices armées, mais aussi par les Sections d'Assauts « chemises brunes », s'associent afin de couronner de succès la politique du NSDAP.

L'engouement des membres du NSDAP est explicitement montré lorsque l'on cite: « Les dirigeants du parti promettent de tout mettre en œuvre pour la réalisation des points ci-dessus énumérés, en sacrifiant leur propre vie si besoin est.

» Le parti nazi est le parti unique du régime totalitaire allemand et il instaure un véritable culte de la personnalité.

Le système proposé est également fondé sur la censure « les journaux qui vont à l'encontre de l'intérêt public doivent être interdits » mais aussi sur l'État et sa propagande « création d'une presse allemande ».

De plus, tout travailleur, sans aucune exception doit être « citoyens allemands » (point 6 à 23) ; touts ces points accentuent le contrôle total par le pouvoir politique, par celui de l'État mais aussi l'élimination des opposants qui sera d'ailleurs élaborés ultérieurement ; l'exclusion des « non-citoyens », en particulier des Juifs. Au-delà de ces règles mises en place par ce régime autoritaire, le programme du NSDAP propose le contrôle de l'économie par l'État. « nous demandons la nationalisation des entreprises appartenant aujourd'hui à des trusts », « […] la remise immédiate des grands magasins à l'administration communale […] », « […] une réforme agraire adaptée à nos besoins nationaux […] expropriation, sans indemnités, de terrains à des fins publiques […].

».

Ces instructions reprennent en partie certaines revendications sociales qui séduit justement un plus grand public notamment la classe moyenne, les petits commerçants et les artisans.

Le NSDAP est fortement. »