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américaine, musique - musique du monde.

Publié le 18/05/2013

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américaine, musique - musique du monde. 1 PRÉSENTATION américaine, musique, musique classique, populaire et folklorique des États-Unis, créée par les compositeurs nés aux États-Unis ou naturalisés, ou encore marqués par la culture américaine. 2 LA PÉRIODE DE 1630-1820 Les racines de la musique américaine sont anglaises. Le premier ouvrage imprimé dans les colonies anglaises fut le Bay Psalm Book. Sa neuvième édition (1698) contenait treize airs de psaumes qui provenaient d'Europe et certains d'entre eux, dont Old Hundredth, sont connus encore aujourd'hui. Après 1750, les compositeurs nés en Nouvelle-Angleterre instaurèrent une nouvelle forme de musique religieuse. Les hymnes yankees, dont les mélodies à cinq accords de quinte étaient étrangères aux traditions européennes, furent diffusés dans les écoles de chant (cours informels d'enseignement musical). Une des compositions favorites de l'époque était l'air fugué en quatre parties, qui commence avec un hymne pour s'achever par un canon. Le plus célèbre des mélodistes fut William Billings, dont le recueil The New England Psalm Singer (1770) marqua l'apparition d'un nouveau style. 3 DÉBUT DU XIXE SIÈCLE Après la guerre de l'Indépendance (1775-1783), les goûts européens se réaffirment à travers la musique d'église. Les mélodistes de Nouvelle-Angleterre étaient considérés comme des « non érudits « par des compositeurs tels que Thomas Hastings et William Batchelder Bradbury. Une grande figure de cette époque, Lowell Mason, qui marqua de son influence la vie musicale américaine du XIXe siècle, introduisit l'enseignement de la musique dans les écoles de Boston en 1838, composa plus de douze cents hymnes et publia cinq recueils majeurs de musique d'église, dont le plus important est le Boston Haendel and Haydn Society Collection of Church Music (« Recueil de musique d'église de la Société Haendel et Haydn de Boston «, 1822). La musique d'église traditionnelle de la Nouvelle-Angleterre se déplaça ensuite vers le sud, où une nouvelle forme d'hymne folklorique émergea lors des réunions du mouvement religieux du réveil protestant. Semblables aux airs de gospels modernes par leurs refrains répétitifs et entraînants, ces hymnes et ces spirituals comprennent des exemples célèbres tels que Amazing Grace et Wayfaring Stranger. Les hymnes folkloriques du Sud étaient généralement imprimés avec un système de notation facile à lire, dans lequel les notes ont des formes différentes, représentant les sept degrés de la gamme. Le recueil d'hymnes le plus célèbre et le plus populaire est le Sacred Harp (1844) de Benjamin Franklin White et E.J. King. 4 DE LA SECONDE PARTIE DU XIXE SIÈCLE À LA GUERRE DE SÉCESSION La présence des Africains en Amérique donna un nouveau visage à la musique populaire. Par ailleurs, le minstrel influença &...

« 6 LA PÉRIODE DE L’ENTRE-DEUX-GUERRES La musique classique des années vingt fut marquée par la naissance d’un mouvement moderniste américain.

Les principaux promoteurs en furent Henry Cowell, qui introduit le cluster (un accord de trois ou plusieurs notes successives), Carl Ruggles, Ruth Crawford-Seeger et Edgar Varese, qui s’écarta de la composition classique fondée sur la mélodie et l’harmonie, et exerça une influence déterminante sur les musiciens de la seconde moitié du XXe siècle. Souvent appelées l’« époque du jazz », les années vingt ont vu l’émergence d’un style musical indépendant de ses racines, le ragtime et le blues.

Louis Armstrong, Jelly Roll Morton et Duke Ellington donnèrent ses lettres de noblesse au jazz.

La chanson populaire connut également un succès exceptionnel : durant cette période, Jerome Kern, Cole Porter et Irving Berlin furent les plus illustres compositeurs qui écrivirent de petits chefs-d’œuvre de 32 barres de mesure.

Des formes à la fois classiques et populaires caractérisent les œuvres de George Gershwin, comme la Rhapsody in Blue (1924), le Concerto en Fa (1925) et l’opéra Porgy and Bess (1935). La crise économique de 1929 imposa le silence aux promoteurs de la « nouvelle musique ».

Celle-ci céda la place à la recherche timide d’une identité musicale, qui allait caractériser la musique des deux décennies suivantes.

Aaron Copland, le compositeur le plus célèbre du second quart du siècle, abandonna le langage rude de ses Variations pour piano (1930) en faveur d’un style mélodique accessible, de tonalité claire, semblable à celle de la folk music.

William Grant Still et Roy Harris travaillaient dans la même direction et intégrèrent la musique folklorique dans leurs symphonies.

Virgil Thomson traita de manière moderne les styles de musique traditionnels, comme en témoigne son opéra Four Saints in Three Acts (1934). Certains compositeurs cherchaient à donner à leurs œuvres un caractère universel en s’écartant des traditions musicales purement américaines et en s’inspirant de l’œuvre du compositeur russe Igor Stravinski pendant les années vingt et trente.

Parmi eux figure Walter Piston, qui renoua avec la musique baroque.

Piston, ainsi que Thomson, Harris et Copland étudièrent la composition à Paris sous la direction de Nadia Boulanger.

Un autre courant musical, qui s’apparente au néoromantisme, est représenté par Howard Hanson, Samuel Barber et Giancarlo Menotti. 7 DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE À LA FIN DU XX E SIÈCLE Dans les années trente et quarante, un grand nombre de compositeurs européens s’installèrent aux États-Unis, fuyant l’oppression nazie.

Sous leur influence, le modernisme international devint prédominant à la fin des années quarante et durant les années cinquante.

Le plus influent d’entre eux fut le compositeur autrichien Arnold Schoenberg, dont la musique dodécaphonique imposa une nouvelle méthode de composition, adoptée notamment par Wallingford Riegger, Roger Sessions et Eugene Kurtz, qui s’installa en Europe au début des années cinquante.

Prolongeant les recherches musicales de Schoenberg, les compositeurs Elliott Carter et Milton Babbitt étendirent dans leurs œuvres et leurs travaux théoriques le dodécaphonisme, inaugurant le « sérialisme intégral », qui applique le principe sériel — le système des douze tons — à d’autres éléments musicaux tels que la valeur ou durée du son et la dynamique ou intensité du son. Un autre développement important des années cinquante fut l’introduction de la musique électronique, qu’Edgar Varese fut le premier à avoir étudiée.

Elle permit aux compositeurs d’exercer une maîtrise sans précédent sur la création musicale.

Le studio de musique électronique de Columbia-Princeton, créé en 1952, devint l’atelier d’expérimentation des compositeurs tels que Babbitt, Charles Wuorinen et Otto Luening. Dans la musique populaire, la période de l’après-guerre fut également très dynamique.

La tradition de la comédie musicale, qui se maintint dans les œuvres de Richard Rodgers et d’Oscar Hammerstein II, prit un nouvel essor avec le West Side Story (1957) de Leonard Bernstein, chef d’orchestre et compositeur, le musicien américain le plus connu en Europe.

Dans les années soixante-dix et quatre-vingt, les comédies musicales de Stephen Sondheim développèrent un style à la fois lyrique et moderniste. L’intérêt pour la comédie musicale décrut à la suite de l’apparition du rock and roll dans les années cinquante.

Les chansons populaires de style classique laissèrent alors la place au rhythm and blues et au rock and roll, qui témoignent de la vitalité de la musique afro-américaine comme le ragtime.

En dépit de l’hégémonie du rock dans les années soixante, de nouveaux styles de musique populaire apparurent.

Ainsi, la musique folk connut un renouveau grâce à des interprètes tels que Pete Seeger, Joan Baez et Bob Dylan, et la musique country remporta un grand succès commercial sur le marché national dans les années soixante-dix. Avec la profusion de styles populaires et l’éclectisme des compositeurs de jazz, les frontières entre ces genres de musique commencèrent à s’effacer.

Les explorations modales de John Coltrane et les improvisations « libres » d’Ornette Coleman suscitèrent l’intérêt pour l’atonalité et les échelles hors normes au royaume du jazz.

Les éléments populaires et classiques empiétèrent sur la musique minimaliste de Steve Reich et de Philip Glass.

Les modèles mélodiques étaient manipulés par des répétitions et des changements rythmiques subtils. 8 LA MUSIQUE EXPÉRIMENTALE Un des traits caractéristiques de la musique classique américaine est sans doute le renouvellement permanent du langage musical.

Le premier compositeur qui s’engagea dans cette voie fut William Billings, auteur d’hymnes et d’airs fugués dans les années 1770.

Ses harmonies pleines, ses rythmes carrés et ses partitions parfois sommaires, témoignaient d’un intérêt pour l’énoncé simple du texte au détriment même des conventions et des règles techniques.

Au XIX e siècle, le courant de pensée individualiste fut absorbé par le transcendantalisme chez des auteurs tels que Ralph Waldo Emerson et Henry David Thoreau.

Charles Ives, qui fut marqué par le transcendantalisme associé au panthéisme, créa une musique à caractère national sans avoir repris des airs traditionnels.

Comme Billings, Ives se soucia peu des normes imposées par la technique musicale européenne et créa ses propres moyens d’expression : il utilisa simultanément des clés différentes (sa première œuvre polytonale fut Variations on « America », qu’il composa à l’âge de dix-sept ans), fit jouer sa musique dans des rythmes et des tempos simultanément différents, adopta l’atonalité et inventa d’autres nouveautés stylistiques qu’on retrouve plus tard dans la musique des compositeurs européens tels que Stravinski et Schoenberg. La recherche expérimentale, poursuivie en toute indépendance par les compositeurs américains au XXe siècle, est représentée par trois personnages illustres.

Harry Partch, compositeur autodidacte et isolé, mit au point un système harmonique dans lequel l’octave est divisée en quarante-trois parties et inventa plusieurs instruments pouvant servir de support à ses compositions écrites dans cette nouvelle gamme.

Conlon Nancaroow, né aux États-Unis mais vivant au Mexique depuis les années quarante, travailla presque exclusivement sur une suite d’études pour piano.

John Cage expérimenta de nombreuses techniques et puisa à de multiples sources.

Il s’inspira du Yijing et utilisa également la méthode du « lancer de dés », introduisant des paramètres aléatoires en musique.

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