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1914: La bataille des Flandres

Publié le 07/11/2012

Extrait du document

• Précédé par un important tir d'artillerie, l'assaut allemand débute le 26 septembre. les fortins tombent les uns après les autres entre le 1er et le 4 octobre, les soldats belges se trouvent vite démoralisès par les lourdes pertes que leur inflige l'adversaire. Dès le 5 octobre, la situation apparaît dèsespérée. l'armée allemande, qui vient de faire mouvement vers Termonde, au sud d'Anvers, commence à traverser l'Escaut, opérant ainsi un mouvement en tenailles. Celui-ci menace l'unique route de retraite vers l'ouest que pourrait emprunter l'armée belge dans l'éventualité de la chute de la ville -les routes au sud et à l'est sont déjà contrôlées par les Allemands et la route du nord mène vers la frontière néerlandaise qui est fermée dès le début du conflit les Pays-Bas préférant rester neutres.

« • Occupé par la bataille de l'Artois, • Le 10 octobre , Falkenhayn commence belges de la vallée de l'Yser, Rabot ne pour cela de tenir , en s'enterrant dans de l'amiral Ronarc'h et deux bataillons Joffre n'a rien pu faire pour secourir à remanier son dispositif.

Von Bülow , renonce pas et lance deux assauts afin le terrain dans lequel on se trouve .

• de Sénégalais .

Au sud, les Anglais le port belge.

Afin de couvrir la retraite retiré du front de l'Aisne, est engagé de chasser les troupes de la IV' armée French finit par se rendre aux verrouillent Ypres.

Au centre , des des Belges, Foch dépêche sur Gand en Picard i e pour tenter de déborder de leur seconde ligne de défense , arguments de Foch et invite le général éléments des 38 • et 42 • divisions une brigade de fusiliers marins qui le secteur tenu par la Ill ' armée constituée par la voie ferrée Haig à se conformer à cette ligne de d'Infanterie tiennent la rive droite rejoignent la 7 • division d'Infanterie du général castelnau .

Mais c'est de Nieuport à Dixmude .

conduite.

De retour à son PC dans la du canal.

face à Langemark.

anglaise du général Rawtinson , plus au nord que Falkenhayn entend • Face à la dégradation de la situation , nuit.

Foch déclenche immédiatement • Les combats, entre le 10 et le envoyée trop tard au secours d 'Anvers .

jouer la partie décisive.

Foch fait affluer trois nouveaux corps une attaque du 9 • corps en vue de 17 novembre , illustrent l'épuisement Toutefois, ces interventions permettent • De lai~ tous les espoirs de l'état-major pour soutenir la VIII' armée d'Urbal , soulager l'allié britannique .

des combattants .

Dixmude est prise aux Belges de s'installer derrière l'Yser .

allemand reposent sur la nouvelle une mesure d'autant plus urgente que • Du 1 " au 5 novembre , les attaques par les Allemands , les Alliés préférant IV • armée du duc de Wurtemberg .

les effectifs allemands se renouvellent de Fabeck se multiplien~ notamment fortifier leurs défenses plutôt que Lu ALUMANDS À LILLE Cette armée est constituée de jeunes sans cesse , tandis que les Belges , qui contre Ypres, mais Foch alimente sans d 'engager de gros moyens- et risquer • La situation qui prévaut entre volontaires , provenant en majorité ont subi de lourdes pertes , finissent par cesse la bataille en y jetan~ au fur et de subir des pertes -pour sauver une Ypres et La Bassée inquiète Joffre .

des universités et des écoles de l'est plier .

Entre-temps, le 21 octobre, Foch a à mesure de leur arrivée , les renforts position qu'ils ne jugent pas stratégique .

Le secteur présente une trouée de de l'Allemagne , qui sont parfois rencontré le roi Albert pour lui demander que lui envoie le grand quartier général.

• De lai~ en cette fin d'année 1914, quelque 30 km, qui n'est surveillée accompagnés dans leur engagement un suprême effort en attendant l 'arrivée Pour leur pa~ les Anglais s 'accrochent les Alliés estiment qu'ils sont parvenus que par un petit nombre de patrouilles patriotique par leurs professeurs .

Si les de nouveaux renforts français.

au terrain avec une énergie farouche e~ à sauver leurs bases maritimes , qu'ils de cavalerie .

soldats de la IV' armée n'ont pu suivre • Jusqu 'à la fin octobre, les combats aidés des Français, parviennent même ont contenu le choc de l'adversaire et Aussi , le qu'une instruction militaire très courte, se succèdent quotidiennement avec à reprendre , pour un temps , Gheluvelt affermi leur cohésion .

Pour la première 10 octobre , ils affichent une réelle ferveur patriotique le même acharnemen~ non seulement et Messines .

Finalemen~ grace à la fois, une formidable bataille vient d'être Ftudl et Foch dont le commandement allemand espère autour de Dixmude , mais jusqu 'aux remarquable coordination des efforts conduite par un groupement de forces qu'elle compensera leur manque lillftS de la mer du Nord .

Sur cette des Alliés , la menace dans le secteur hétérogènes , composé de soldats de d'expérience.

Renforcée par une mer elle-même, le canon tonne, l 'amiral d 'Yprrs est conjurée le 6 novembre .

trois nations que rien ne préparait à puissante artillerie lourde , cette IV' armée anglais Hood bombardant les forces Guillaume Il , qui s'apprêtait à faire combattre ensemble .

Par ailleurs, la doit déboucher du front Courtrai-Ostende , allemandes qui s'aventurent trop son entrée dans la ville, doit renoncer ; bataille des Aandres aura mis en relief forcer la Lys et se rabattre , via Saint - près du littoral.

il regagne Luxembourg .

la personnalité de Foeil.

A l'aube de convergentes .

Omer, sur les arrières alliés .

la deuxième • Ils sont devancés par l'ennemi qui, • De son côté, Foch , obtenant de French année de par un mouvement de rocade d 'est et du roi des Belges Albert 1" toute la en ou~ exerce rapidement une forte latitude pour agir, rassemble d 'abord pression dans le secteur de Lille .

La tous les éléments français , hétéroclites ville, dont les fortifications d'un autre et dispersés , engagés entre la mer age sont noyées dans un tissu urbain et la Lys, au sein de la VIII' armée très dense , est déclarée «ville ouverte • commandée par le général d'Urbal.

depuis le 1" août 1914, ce qui signifie A sa droite , l'armée anglaise est forte qu'elle ne sera pas défendue.

De fait, de quatre corps et tient la pointe l'état-major de la 1 " région militaire et la lisière sud du saillant d'Ypres .

• La situation est sauvée par l'ouverture ainsi que les administrations civiles Plus au sud, sur le front de Picardie , des écluses de Nieuport qui provoque lA STMIUSA11011 DU et militaires ont quitté la cité le 24 août se tient la Il' armée française sous l'Inondation de la vallée de l'Yser dont L11611UC110f11 Depuis cette date, Lille vit une curieuse les ordres du général Castelnau .

les polders se trouvent au-dessous du L'DtUISEMENT DfS COMIAniUITS DE FOCH A IONMC'II période : elle n'est tenue ni par les Dans ce secteur, les efforts niveau de la mer.

Dans la nuit du 30 au • Dans les deux camps, les pertes troupes françaises , ni par les troupes des VI' et Il ' armées allemandes , 31 octobre, les Allemands reculent dans s'accroissen~ les malades sont de plus • A la mkldobre 1914,1es étals-majors allemandes.

Les patrouilles de l'une respectivement sous les ordres de un véritable bourbier où s'enlisent en plus nombreux.

et les munitions de français et belges estiment qu1 est ou l'autre armée circulent à proximité von Rupprecht et von Bülow , entre hommes et chevaux .

plus en plus rares .

Le mauvais temps désormais possible d'anêœr riiMI5ion et y pénètrent de temps en temps .

le 15 et le 30 septembre , pour forcer ajoute à la désolation et au désarroi allemande le long de la dlle.

Fodl Une première incursion allemande a lieu les lignes françaises ont été vains .

LA GlANDE BATAILLE POUl YPIES des combattants .

Les intempéries décrit ainsi sa Slralégie : le 2 septembre lorsqu 'un détachement • Alors que les Allemands se replient retardent les trains de ravitaillement.

• On tiendra pour œla sur l'Yser, occupe l 'hôtel de ville avant de s 'en LA lt515TANCE DES BELGES SUl L'YSEI du front de l'Yser , le canon tonne plus Les commandants en chef en concluent de la Mer du Nord à Dixmude.

MC retirer .

Mais, avec le développement • Le 16 octobre, les hommes de la au sud.

Constatant l'échec de l'armée qu'il est impossible désormais d'obtenir l'armée belge rapidement reconstilœe ; de la «course à la mer>>, Lille IV' armée allemande se ruent sur l'Yser.

Wurtemberg.

Falkenhayn décide , une décision sur ce front qui, depuis au point d'appli de Dixmude.

MC la redevient un enjeu militaire capital.

Les combats y sont d 'une rare intensité , le 29 octobre , d 'engager sur Ypres le 15 octobre, s'appuie à la mer.

brigade de fusiers marins.

sur I'Yperlé.

• Aussi, sur ordre de Joffre , le général mais, dans un premier temps , les Belges, un groupement de choc de six divisions • Dans ces conditions , Joffre qui manque plus au sud.

et jusqu'à Ypres MC les Castelnau est chargé de tenir Lille à soutenus par quelques éléments français, aux ordres de von Fabeck.

L'objectif cruellement de divisions , prescrit à Foch troupes terriloriales qui s'y boUVent tout prix.

le 3 octobre , la ville est ainsi dont la 421 division d~nfanterie des Allemand s est de séparer les de s 'organiser défensivement dans déjà et que je renlorœ rapidement réoccupée par un détachement de du général Grossetti , tiennent bon.

Anglais des Français en s'emparant les Aandres pour pouvoir reconstituer de divisions de cavalerie.

On alll!ndra territoriaux et un régiment de cavalerie.

Les ordres du roi Albert sont sans des monts des Aandres .

ses réserves .

De son côté, Falkenhayn , dans ces conditions l'arrivée des n!llforts Dès le 4 octobre, les Allemands équivoque : «La ligne de l'Yser • !:attaque débute le 30 octobre après profondément déçu de ce nouvel échec français que le général en dlef nous fait attaquent par le sud et sont plusieurs constitue notre dernière ligne de trois heures de préparation d'artillerie .

de son plan de guerre ~ en outre, espérer.

Dans cet ordre d'~ et avant fois repoussés , mais Lille finit par défense en Belgique et sa conservation Une nouveau front est ainsi ouvert très affecté d'avoir gaspillé en vain de quitœr Fumes dans la soRe du 16.

capituler le 13 octobre après un intense est nécessaire pour le développement entre Messines et Gheluvelt Foch , une jeunesse irremplaçable dans j'adresse à la hale à l'amiral Ronarc'h bombardement : 882 immeubles du plan général des opérations .

Cette qui tient à tout prix à conserver ce cette « mêlée des Aandres » .

une inslrudion lui fixant sa tache à sont détruits ainsi que quelque ligne sera donc tenue à tout prix.» carrefour de routes qui fait d'Ypres la • Si la réflexion du généralissime allemand Dixmude : • Dans les cin:onstanœs 1 500 maisons , notamment dans • Le 19 octobre, les Allemands «porte des Rand res» , quitte son PC de le conduit déjà à repenser les données où nous sommes.

la tactique que \'OUS le quartier de la gare et le centre-ville .

atteignent néanmoins le canal de l'Yser , Cassel pour rejoindre les huit bataillons de cette guerre, son attention est pour avez Il pratiquer ne comporte pas • Bien que la route de Dunkerque mais ils en sont délogés par les troupes des 9 ' et 16' corps d'armée présents 1 'heure sollicitée par le front russe.

d'Idée de manœwre.

mais sinplement leur soit ouverte , les Allemands ne de l'amiral Ronarc'h arrivées en toute sur place.

Toutefois , le 31 octobre, En elfe~ l'offensive d 'Hindenburg ayant et au plus haut point.

l'Idée de résister poursuivent pas leurs mouvements hate de Dixmude, qui est désormais la les assauts allemands redoublent échoué, voici que la frontière du Reich là où \'OUS êtes.

Dans ce but, i y a dans cette direction.

Falkenhayn cible principale des armées du duc de sur les éléments anglais et Gheluvel~ est à nouveau menacée, en Silésie cette r~e~~ de préparer sans atJCllle réseJw décide de transférer l'effort principal Wurtemberg .

Le déluge d'artillerie force puis Messines , sont perdues, tandis fois, et il lui parait indispensable de la mise en œtM1!.

dans une silualion de la bataille vers Calais .

bientôt les habitants à évacuer la ville , que les obus allemands commencent prélever en toute hate six divisions sur abritée, et de bonnes conditions, de tandis que les incessantes vagues d'assaut à pleuvoir sur Ypres .

le front français .

Toutefois , avant le retrait tous vos moyens_ Quant à la conduile des fantassins allemands provoquent • Foch, qui sait que les deux corps de celles-ci , le grand quartier général à tenir, elle consisle pour \'OUS à iiiTêler des hécatombes dans les rangs belges qu'il attend de Joffre ne seront là que allemand entend, pour des raisons de net l'ennemi.

par la puissance de vos LA ltOIGANISAnON DES DISPOSmFS et français .

Invité par Foch à tenir à tout le lendemain , intervient de nouveau prestige, terminer les opérations dans feux en pal1iculier .

C'est dire qu'ele • C'est entre la Lys et la mer que se prix.

Ronarc'h retransmet l'ordre suivant auprès de French pour convaindre les les Aandres sur un succès , fût-illocal.

est facile à tenir MC les elfeclifs déroulen~ à partir de la mi-octobre , à ses marins : «Le rôle que vous avez à Britanniques de prolonger leur effort.

Falkenhayn fixe son choix sur Dixmude, et les moyens dont \'OUS disposez.

les derniers épisodes de la bataille remplir est de sauver notre aile gauche Impressionné par le spectacle d'Ypres déjà lourdement éprouvée .

!:attaque qu'eUe \'OUS permet d'occuper une des Aandres .

Les deux commandements, jusqu 'à l'arrivée des renforts.

Sacrifiez - en flammes , French estime inéluctable est prévue pour le 10 novembre.

grande étendue de terrain et que \'OUS réorganisés, s'apprêtent à y jouer vous .

Tenez au moins quatre jours .

» le repli et la relève de son 1 " corps ne ~ sonaer à évacuer la position leurs ultimes cartes avec un • Le 24 octobre , afin de prévenir engagé dans le secteur .

Très calme , LA PIISE DE DIXMUDE Ml W Au.EMANDS que sur un ordre formel de vos une attaque de flanc , Ronarc 'h envoie Foch lui explique la gravité de cette • Le front court le long de l'Yser, depuis supérieurs ou à ra sue de l'enlèvement confusion -qui donneront à ces le commandant Rabot et ses troupes solution pour l'ensemble du front son embouchure , jusqu 'au sud de de toute la position par l'ennemi.

combats le caractère d 'une mêlée établir une ligne de défense face au des Aandres e~ tout en parlan~ Dixmude, où le canal de l'Yser à Ypres Inutile de dire que je compll! sanglante au sein de laquelle les nord .

Bien que les Allemands soient rédige un projet de décision : «Il est prend le relai .

Au nord se tiennent entièrement sur volTe déwuement Allemands conserveront l'initiative .

déjà parvenus à déloger les divisions indispensable de ne pas reculer , e~ l'armée belge , les fusiliers marins pour remplir celle mission .

• •. »

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