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1789: Les journées d'octobre

Publié le 27/02/2008

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Les journées d'octobre 1789 ont marqué un tournant décisif dans la progression de la Révolution. Le roi, contraint par les émeutiers d'abandonner Versailles pour Paris, allait se trouver désormais à la merci des factions. Depuis plusieurs semaines, les clubs réclamaient du reste le retour de la famille royale et du gouvernement dans la capitale. Le prétexte de la marche des Parisiens sur le château fut le banquet offert, le 1er octobre, par les gardes du corps aux officiers du régiment de Flandre, récemment appelé par le roi à Versailles. On affirma le lendemain que les convives avaient foulé aux pieds la cocarde tricolore.

« Les Parisiennes se rendent à Versailles pour réclamer au roi et à sa famille du pain pour le peuple.

En 1789, lasituation économique ne cesse de se dégrader.

On refuse de payer l'impôt, car on ne peut plus le payer.

La récoltea été médiocre et le prix du pain commence à augmenter dans la capitale.

De plus, le chômage se développe dans laville.

Le 5 octobre, des femmes, venues du Faubourg Saint-Antoine et des Halles, se rassemblent devant l'Hôtel deVille.

Sous l'impulsion de certains, dont Maillard, ancien huissier qui a pris part à la prise de la Bastille, les femmesréclament du pain.

Elles décident de marcher sur Versailles.

La Fayette, chef de la Garde nationale ne fait rien pourarrêter le mouvement.

Les femmes arrivent à 17h00 à Versailles.

Elles envahissent l'Assemblée.

Une délégation estreçue en fin de soirée par le roi.

Ce dernier fait des promesses sur le ravitaillement de Paris.

Durant la nuit, lesmanifestants bivouaquent à Versailles.

Des incidents éclatent à l'aube.

Le palais est envahi et des gardes du corpssont tués.

Les femmes exigent que le roi se rende à Paris.

Comme La Fayette ne peut rétablir l'ordre, Louis XVIcède.

Le cortège part vers 13h00, sous l'escorte de la Garde nationale et d'une partie des manifestants.

Le rois'installe au Palais des Tuileries, sommairement aménagé.

Il est maintenant prisonnier du peuple de Paris.L'Assemblée se déclare inséparable du roi et s'installe également à Paris.

Quelques députés, comme Mounier,préfèrent quitter la France.. »

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